emirlondonLes relations entre Londres et Doha sont au beau fixe. La toute récente visite de l’émir du Qatar à Londres a été l’occasion de renforcer la coopération dans différents domaines. Pendant l’entrevue entre la Première ministre britannique, Theresa May et cheikh Tamim ben Hamad al-Thani, le 24 juillet, un rassemblement contre la venue de l’émir devait se tenir devant le 10 Downing Street. Avant de tomber à l’eau faute de participants, la presse britannique a révélé que ceux-ci devaient être payés pour y prendre part. Précisions.

Le Qatar et le Royaume-Uni entretiennent d’excellentes relations. Chaque année, leurs échanges commerciaux et investissements s’élèvent à environ 5.5 milliards d’euros. La coopération entre les deux pays porte sur le plan militaire mais est aussi prolifique dans les domaines de l’éducation, des sciences et des technologies ou encore sur le terrain sportif et culturel.

al khelaifiTrois jours après avoir officialisé la signature de Gianluigi Buffon, le Paris Saint-Germain (PSG) a organisé, ce lundi, une conférence de presse de présentation du gardien italien. Précédé par Nasser al-Khelaïfi qui a confié qu’il avait « toujours pressenti qu’il allait venir à Paris », le champion du monde 2006 a déclaré, en français, qu’il « était très excité par cette nouvelle aventure ». L'Observatoire du Qatar a couvert l'évènement et vous propose la restitution des propos du légendaire portier. 

A quand remontent les premiers contacts avec le PSG?

Gianluigi Buffon : Cela a débuté en mai. Cela a été une surprise. Pour ma part, j’ai beaucoup apprécié. Je commençais à planifier un avenir différent. J’ai toujours eu une ambition et l’espoir que quelque chose arrive. Je sentais que j’avais encore en moi des choses à donner. La vie est imprévisible !


JeanpierremorangiuL’entrepreneur français Jean-Pierre Marongiu, emprisonné au Qatar depuis septembre 2013 pour « escroquerie », a été gracié par l’émir du Qatar cheikh Tamim ben Hamad al-Thani le 12 juin dernier. Il vient de regagner l’Hexagone ce 5 juillet à la faveur de la visite du chef d’Etat de l’émirat à Paris.

Jean-Pierre Marongiu est enfin libre. Cet entrepreneur français originaire de Lorraine et installé au Qatar depuis 2005 où il avait investi dans une société de formation en management, Pro & Sys vient de connaître l’épilogue d’une longue épreuve. Soumis au système de la « kafala » applicable dans la plupart des pays du Golfe, l’homme avait à l’époque cédé 51 % du capital de sa société à son sponsor qatarien.

Selon plusieurs proches de l’entrepreneur, durant les quatre premières années, les affaires évoluent et prospèrent. « C’était un homme d’affaires qui réussissait », a déclaré son avocate maître Debborah Abitbol à la radio RFI.  Elle ajoute que « sa société marchait très bien. Sur les photos de l’époque, on peut le voir avec les consulats, les ambassades, les chambres d’affaires… ».

1112704 prodlibe mohammed vi et mohammed bin salman bin abdulaziz al saoud a l elyseeLe journal Libération a publié une tribune sur l'Arabie Saoudite signée par trois personnalités dont le directeur de L'Observatoire du Qatar. Ils y dénoncent le manque de clairvoyance de certaines élites françaises sur la prétendue "révolution" qu'entreprendrait le nouveau pouvoir saoudien à l'heure de l'effroyable guerre au Yémen et du durcissement autoritaire à l'oeuvre au sein de la monarchie notamment vis-à-vis des militantes féministes. Cette contribution paraît au lendemain de la réunion en trompe l'oeil tenue à Paris et voulue par l'Elysée et Riyad sur la situation humanitaire au Yémen. 

Extrait de la tribune : "Sur le plan régional enfin, est-il utile de rappeler que le régime joue un rôle moteur dans la déstabilisation d’une grande partie du Moyen-Orient ? Le soutien aux groupes islamistes en Syrie commence à se tarir. Mais à Bahreïn, ce sont ses troupes d’occupation qui, depuis sept ans, maintiennent à bout de bras la monarchie sunnite des al-Khalifa qui a failli être renversée par un mouvement populaire exigeant plus de justice sociale. Depuis, la majeure partie de la population de l’archipel vit sous la loi martiale avec arrestations arbitraires, interdiction des partis politiques, blocus total contre les villages «dissidents» et déchéance de nationalité au quotidien… Au Yémen, guerre voulue et déclenchée par MBS alors qu’il était ministre de la Défense, le massacre se poursuit en silence et le pays, après une épidémie de choléra, est menacé par la famine. La situation ne fait aujourd’hui qu’empirer avec l’assaut violent ordonné il y a quelques jours par les troupes saoudiennes et émiriennes sur le port d’al-Hodeida par lequel arrive la majeure partie des importations et de l’aide internationale."

Pour lire l'intégralité de la tribune, c'est à ce lien : http://www.liberation.fr/debats/2018/06/28/arabie-saoudite-une-dictature-acceptable_1662569 

sultan qaboos sheikh khalifaLe discret Sultanat d’Oman monte au créneau face aux provocations des Emirats arabes unis suite à l’affichage, en janvier dernier par le musée du Louvre d’Abou Dhabi, d’une carte litigieuse. Celle-ci, accrochée dans la partie du musée réservée aux enfants, avait présenté la région omanaise de Musandam comme appartenant au territoire émirien. Depuis, les Omanais ont pris une série de mesures de rétorsion à l’encontre de leur turbulent voisin.

L’épisode du musée du Louvre qui avait fait grand bruit dans la presse internationale il y a quelques mois n’a pas encore fini de faire parler de lui. Considéré par de nombreux internautes comme sciemment prémédité, ce révisionnisme géographique semble avoir fait sortir de ses gonds un acteur majeur de la médiation dans la région du Golfe.

Cour internationale de justice 790x382Le Qatar a annoncé lundi 12 juin avoir saisi la Cour internationale de Justice (CIJ) contre les Emirats arabes unis en raison « des violations continues des droits humains commises dans le cadre de la politique discriminatoire adoptée par les Emirats arabes unis » à son encontre. Il s’agit là d’un tournant important depuis le blocus qui a débuté il y a plus d'un an.

Dans la nuit du 5 au 6 juin 2017, l'Arabie saoudite, les Emirats arabes unis, Bahreïn et l'Egypte ont rompu tous leurs liens avec le Qatar en l'accusant notamment de « financer le terrorisme », ce que Doha a toujours démenti fermement. S’en est suivi un blocus aérien, maritime et terrestre ainsi que l’expulsion des citoyens qatariens des pays du Quartet.

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