emirlondonLes relations entre Londres et Doha sont au beau fixe. La toute récente visite de l’émir du Qatar à Londres a été l’occasion de renforcer la coopération dans différents domaines. Pendant l’entrevue entre la Première ministre britannique, Theresa May et cheikh Tamim ben Hamad al-Thani, le 24 juillet, un rassemblement contre la venue de l’émir devait se tenir devant le 10 Downing Street. Avant de tomber à l’eau faute de participants, la presse britannique a révélé que ceux-ci devaient être payés pour y prendre part. Précisions.

Le Qatar et le Royaume-Uni entretiennent d’excellentes relations. Chaque année, leurs échanges commerciaux et investissements s’élèvent à environ 5.5 milliards d’euros. La coopération entre les deux pays porte sur le plan militaire mais est aussi prolifique dans les domaines de l’éducation, des sciences et des technologies ou encore sur le terrain sportif et culturel.

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guerreemiratqatarDepuis les révoltes arabes amorcées à la fin de l’année 2010, une campagne de diabolisation du Qatar est née au niveau international. Son but est de noircir l’image du pays qui a progressivement été dépeint dans le monde francophone comme un émirat rétrograde à la politique douteuse envers les mouvements extrémistes. Cette perception négative semble aussi être partagée dans le monde anglo-saxon. Loin d’être anodine, cette entreprise de dénigrement est en grande partie le résultat d’un lobbying intense de certains États, au premier rang desquels on trouve les Emirats Arabes Unis et Israël. C’est ce que révèle une minutieuse enquête du quotidien britannique The Dailymail qui fait état d’une campagne financée à coups de millions de dollars par le gouvernement émirati.

Depuis quelques années, pas un jour ne passe sans que ne sorte un dossier de presse, une émission ou un reportage sur le Qatar et ses zones d’ombre : soutien présumé aux groupes djihadistes, fonds pour les banlieues, rachat du PSG, corruption pour l’obtention du Mondial 2022, etc. Ce micro-État dérange, inquiète et interroge. Une partie des critiques lancées à son endroit est naturellement légitime (conditions de travail des ouvriers, libertés publiques en souffrance, etc) et il n’est évidemment pas question de les éluder. Mais une autre partie des griefs, parfois se drapant dans des considérations humanistes, sont le reflet d’agendas cachés ou d’intentions peu avouables. Cet article veut donc s’attacher à démêler le vrai du faux sur un sujet qui semble, pour beaucoup, marqué par une certaine opacité. 

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