Suite à la pression internationale croissante contre les abus commis à l’égard des ouvriers de la construction, les autorités qataries avaient annoncé leur intention d’appliquer les réformes du droit travail proposées « d’ici début 2015 » En réponse au train de mesures visant à améliorer le traitement des travailleurs étrangers, Human Rights Watch a estimé que « les propositions manquent de détails mais, si elles entrent en vigueur, elles réformeront en partie le système de parrainage du Qatar, appelé kafala, elles augmenteront les amendes imposées en cas de confiscation de passeport et elles permettront aux travailleurs de recevoir plus facilement des visas de sortie afin de quitter le territoire. Cependant, si les réformes reposent uniquement sur ces propositions, elles ne protégeront pas correctement les travailleurs migrants contre le trafic humain, le travail forcé et d’autres violations graves des droits, et ne leur garantiront pas le droit de quitter le pays. »
Le 14 mai 2014, un communiqué de presse du ministère de l’Intérieur qatari avait annoncé une profonde réforme de la "Kafala", système mis en place depuis de nombreuses années et qui fait l'objet d'un faisceau de critiques.
Le rapport de Human Rights Watch ajoute que : « le Qatar doit encore préciser si les réformes s’appliqueront aux travailleurs domestiques migrants », lesquels sont souvent exposés à un risque élevé de violences diverses.