guerreemiratqatarDepuis les révoltes arabes amorcées à la fin de l’année 2010, une campagne de diabolisation du Qatar est née au niveau international. Son but est de noircir l’image du pays qui a progressivement été dépeint dans le monde francophone comme un émirat rétrograde à la politique douteuse envers les mouvements extrémistes. Cette perception négative semble aussi être partagée dans le monde anglo-saxon. Loin d’être anodine, cette entreprise de dénigrement est en grande partie le résultat d’un lobbying intense de certains États, au premier rang desquels on trouve les Emirats Arabes Unis et Israël. C’est ce que révèle une minutieuse enquête du quotidien britannique The Dailymail qui fait état d’une campagne financée à coups de millions de dollars par le gouvernement émirati.

Depuis quelques années, pas un jour ne passe sans que ne sorte un dossier de presse, une émission ou un reportage sur le Qatar et ses zones d’ombre : soutien présumé aux groupes djihadistes, fonds pour les banlieues, rachat du PSG, corruption pour l’obtention du Mondial 2022, etc. Ce micro-État dérange, inquiète et interroge. Une partie des critiques lancées à son endroit est naturellement légitime (conditions de travail des ouvriers, libertés publiques en souffrance, etc) et il n’est évidemment pas question de les éluder. Mais une autre partie des griefs, parfois se drapant dans des considérations humanistes, sont le reflet d’agendas cachés ou d’intentions peu avouables. Cet article veut donc s’attacher à démêler le vrai du faux sur un sujet qui semble, pour beaucoup, marqué par une certaine opacité. 

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L’émir du Qatar, cheikh Tamim ben Hamad al-Thani entame une visite à Abou Dhabi lundi 15 juin, la première depuis la crise du retrait des ambassadeurs de Doha.

L'émir du Qatar, cheikh Tamim ben Hamad al-Thani accompagné d’une délégation est arrivé lundi à Abou Dhabi, capitale des Emirats arabes unis, selon un communiqué de l'agence de presse officielle qatarie (QNA). Le communiqué indique que cheikh Tamim a été reçu par Mohamed ben Zayed al-Nahyan prince héritier d'Abou Dhabi et vice-commandant des Forces armées. L’agence de presse officielle qatarie précise qu’il s’agit d’une "courte visite fraternelle" sans donner plus de détails sur la durée ou la nature de celle-ci.

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La déclaration du gouvernement des Emirats arabes unis de dresser une liste de plus de 80 organisations qualifiées de « terroristes » continue à faire des vagues. La Norvège, notamment, demande des explications.

C’est par la voie de son ministère des affaires étrangères qu’Oslo a exprimé sa vive préoccupation. Dans un communiqué publié dimanche, Bård Glad Pedersen, secrétaire d’Etat auprès du ministère avoue sa stupeur et demande des « explications » à Abou Dhabi pour avoir intégré une des plus grandes associations musulmanes de son pays dans la liste controversée.

L’association du nom de « Det Islamske Forbundetde » avoue elle aussi sa stupéfaction. Bien implantée sur le territoire norvégien, elle ne comprend toujours pas quelles ont pu être les motivations d’un tel classement. 

En Europe et aux Etats-Unis, d’autres associations visées ont publiquement exprimé leur colère. En France, l’Union des organisations islamiques de France annonce vouloir déposée prochainement une plainte pour diffamation contre le gouvernement des Emirats arabes unis.

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Dans le cadre de sa nouvelle loi luttant contre le terrorisme, le gouvernement des Emirats arabes unis vient de désigner 86 organisations considérées comme "terroristes". Cette liste comprend des structures aussi diverses que l'Etat islamique, Jabhat Al Nusra (filiale syrienne d'Al Qaïda), les Frères musulmans ou la Fédération des organisations islamiques en Europe ainsi que l'Union des organisations islamiques de France (UOIF).

Cette liste a de quoi surprendre. En effet, la différence est radicale entre des organisations qui sont établies en Europe depuis des décennies et dont l'essentiel du champ d'activité regroupe le travail communautaire, le champ de la citoyenneté ou la solidarité internationale (comme l'UOIF) et l'Etat islamique dont les pratiques sectaires et violentes ne sont plus à démontrer.

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