Le directeur de la Banque centrale d'Egypte, Hisham Ramez, a annoncé jeudi 12 février que Le Caire remboursera un milliard de dollars à Doha en octobre prochain, ce montant est à ajouter aux 6 milliards de dollars déjà remboursés.  

Un milliard de dollars est le montant restant dû au Qatar. En novembre dernier, l'Egypte avait remboursé un montant de 2,5 milliards de dollars faisant suite à une demande formelle de Doha.

Les relations entre Le Caire et Doha se sont détériorées suite au coup d’Etat fomenté par l'armée égyptienne qui a destitué l'ancien président Mohamed Morsi, démocratiquement élu.

Le Qatar avait alors exprimé son soutien aux Frères musulmans arrivés au pouvoir par les urnes, et avait versé une somme de 7 milliards de dollars sous forme de subvention et de dépôt au cours de l'année où Mohamed Morsi était au pouvoir. 

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L’émir du Qatar, Cheikh Tamim ben Hamad al-Thani, a entrepris une visite à Ankara vendredi 19 décembre à l’invitation du président turc Recep Tayyip Erdogan. Une visite de deux jours durant laquelle ont été abordés l’élargissement les relations bilatérales ainsi que les dossiers régionaux.

Une déclaration de politique commune pour la création d’un « Conseil de coopération stratégique de haut niveau » dont l’objectif est d’établir un cadre institutionnel aux relations bilatérales a été signée par le président turc et l’émir du Qatar.

Ce Conseil stratégique englobera plusieurs domaines de coopération : politique, économique, commercial, culturel, scientifique, technologique, énergétique mais aussi l’investissement, l’éducation, l'agriculture et les communications.  

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Nabil Ennasri était invité en sa qualité de directeur de "L'observatoire du Qatar" dans l'émission "Le débat" sur France 24 mardi 9 décembre. Le thème portait sur les conséquences à tirer du sommet de Conseil de coopération du Golfe qui se tenait à Doha :

 

 

La déclaration du gouvernement des Emirats arabes unis de dresser une liste de plus de 80 organisations qualifiées de « terroristes » continue à faire des vagues. La Norvège, notamment, demande des explications.

C’est par la voie de son ministère des affaires étrangères qu’Oslo a exprimé sa vive préoccupation. Dans un communiqué publié dimanche, Bård Glad Pedersen, secrétaire d’Etat auprès du ministère avoue sa stupeur et demande des « explications » à Abou Dhabi pour avoir intégré une des plus grandes associations musulmanes de son pays dans la liste controversée.

L’association du nom de « Det Islamske Forbundetde » avoue elle aussi sa stupéfaction. Bien implantée sur le territoire norvégien, elle ne comprend toujours pas quelles ont pu être les motivations d’un tel classement. 

En Europe et aux Etats-Unis, d’autres associations visées ont publiquement exprimé leur colère. En France, l’Union des organisations islamiques de France annonce vouloir déposée prochainement une plainte pour diffamation contre le gouvernement des Emirats arabes unis.

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Dans le cadre de sa nouvelle loi luttant contre le terrorisme, le gouvernement des Emirats arabes unis vient de désigner 86 organisations considérées comme "terroristes". Cette liste comprend des structures aussi diverses que l'Etat islamique, Jabhat Al Nusra (filiale syrienne d'Al Qaïda), les Frères musulmans ou la Fédération des organisations islamiques en Europe ainsi que l'Union des organisations islamiques de France (UOIF).

Cette liste a de quoi surprendre. En effet, la différence est radicale entre des organisations qui sont établies en Europe depuis des décennies et dont l'essentiel du champ d'activité regroupe le travail communautaire, le champ de la citoyenneté ou la solidarité internationale (comme l'UOIF) et l'Etat islamique dont les pratiques sectaires et violentes ne sont plus à démontrer.

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Interrogé par la journaliste Christiane Amanpour, l’entretien a passé en revue plusieurs sujets tels que la politique étrangère du Qatar, le Mondial 2022, la question du traitement des ouvriers, l’évolution des droits des femmes dans l’émirat etc. Il a aussi été question du prétendu financement des groupes jihadistes par le Qatar. S’agissant de cette rumeur persistante, l’émir a répondu : « Si vous parlez de certains mouvements en Syrie et en Irak, nous les considérons tous comme des mouvements terroristes.»

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Doha-skyline1 / Comment interprétez-vous le récent départ de plusieurs figures des Frères musulmans de Doha? Est-ce l'amorce d'un divorce profond entre la confrérie et le Qatar ou une manœuvre de l'émirat pour soulager la pression qui pèse sur lui?

Il y a deux interprétations. La première est liée à l’hypothèse qui concerne le départ volontaire de ces personnes qui sont de hauts cadres de la confrérie des Frères musulmans.En revanche, nous avons toujours l’hypothèse de leur départ suite à une demande formelle ou informelle de la part des autorités qataries.

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arton676-resp560La décision du Qatar de demander à plusieurs dirigeants des Frères musulmans de quitter son territoire marque une évolution de la politique de Doha. L’émirat cherche à aplanir les tensions avec l’Arabie saoudite, au moment où l’État islamique menace tous les États du Golfe. Dans le même temps, le Qatar récuse les accusations portées contre lui d’aider les groupes djihadistes.

C’est une décision qui interroge sur un éventuel basculement de la diplomatie du Qatar : samedi 13 septembre, sept cadres de l’organisation des Frères musulmans ont été invités à quitter l’émirat.

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Egypte QatarSept membres influents de l’organisation des Frères musulmans égyptiens ont été priés de quitter le Qatar. Cette annonce arrive dans un contexte de crise politique qui redistribue les cartes dans la région du Moyen-Orient.

L’information a été divulguée par Amrou Darrag, membre influent de la confrérie et ancien ministre de la Coopération internationale à l’époque de la présidence de Mohamed Morsi.

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khalid-attiyah.jpg-771x514La tension est au plus haut entre Tel Aviv et Doha. Depuis quelques semaines, l’Etat hébreu mène une offensive diplomatique destinée à dénigrer l’image du Qatar en présentant l’émirat comme un « soutien au terrorisme ».

Le journal arabophone qatari « Al Sharq » en a fait sa Une mardi 19 août : « Une campagne venant d’Israël lancée pour dénigrer l’image du Qatar ».

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