Les Émirats arabes unis, pourtant acteur majeur de la crise, ont ostensiblement été boudés, preuve du caractère orageux des relations bilatérales. En effet, Ankara a depuis le début de l'embargo pris la défense du Qatar et cette posture a passablement irrité les dirigeants d'Abou Dhabi qui ne cachent pas leur aversion pour tout mouvement qui se revendique de l'islam politique. L'an dernier, les Émirats arabes unis avaient indirectement soutenu la tentative de coup d'État qui avait été fomenté par une partie de l'armée pour mettre fin à l'expérience politique du parti islamo-conservateur AKP.
Le déplacement de Recep Tayyip Erdogan est le premier du genre pour un chef d'État hors de la zone du Golfe. A son arrivé à Jeddah, il a affirmé que "le monde musulman n'a pas besoin de nouvelles divisions et que la crise du Golfe ne profite à personne."
Erdogan : "Le monde musulman n'a pas besoin de nouvelles divisions et la crise du Golfe ne profite à personne."
dimanche, 23 juillet 2017 18:03Le président turc a entamé dimanche 23 juillet une tournée dans plusieurs pays du Golfe dans le but de mettre un terme à la crise qui clive les pays de la région depuis 5 juin.
Annoncé à la mi-juillet, ce déplacement doit permettre au chef d'État turc de rencontrer les principaux protagonistes du conflit. Son séjour débutera par l'Arabie saoudite puis il se rendra au Koweït avant de finir par l'étape du Qatar.
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Actualités du Qatar