Cette confirmation vient à un moment où, outre l'agitation autour de la plainte de la justice suisse, certains pays du Moyen-Orient ne cachent plus leur volonté de voir le Mondial 2022 être retiré au Qatar. Dans des tweets récents particulièrement incisifs, Dhahi Khalfan, l'un des dirigeants les plus en vus des Emirats arabes unis et patron de la police de Dubaï, a avoué que l'une des raisons de la crise qui secoue actuellement la région du Golfe était due à l'obtention par Doha de l'organisation de la Coupe du monde. Il a ajouté que si cette compétition était retirée au petit émirat, la crise prendrait fin.
Ces derniers mois, les réseaux affiliés aux Emirats arabes unis et à l'Arabie Saoudite ont en effet multiplié les annonces, évènements et autres actions de sensibilisation pour mettre la pression sur la FIFA et l'opinion publique mondiale pour qu'un nouveau vote soit organisé en vue de choisir un autre pays organisateur. L'un des responsables du lobby saoudien à Washington, Salman al-Ansari, s'est même vanté de s'être rendu au cours de l'été à Zurich, au siège de la FIFA, pour plaider ce retrait.
De son côté, le Qatar a regretté ces attaques qu'il a qualifiées de "mesquines" et rappelle que tout est prêt pour accueillir le tournoi dans les meilleures dispositions.