Mettant en avant la nécessité pour les pays du Golfe « de garder leur unité », le secrétaire d’Etat nouvellement intronisé par le Congrès a, selon certaines sources notamment relayées par la presse anglo-saxonne, usé en off d’un ton bien plus direct en déclarant que le blocus du Qatar devait se terminer.
Selon de nombreux observateurs, l’approche du 12 mai, date à laquelle le président Trump doit prononcer un discours majeur sur l’Iran dans lequel, selon toute vraisemblance, il annoncera le retrait des Etats-Unis de l’accord sur le nucléaire de juillet 2015 précipite un réagencement des alliances et priorités dans la région.
Pour Washington en effet, la perspective d’une brusque montée des tensions avec l’Iran, avec le risque grandissant d’une guerre lancée par Israël contre les installations militaires de la République islamique, doit se faire dans le cadre d’un dispositif où tous les alliés des Etats-Unis devront être à l’unisson en cas d’embrasement. A ce titre, il est impératif pour les Etats-Unis de voir les pays du Golfe réunis car il ne fait guère de doute que l’Iran ripostera fermement et que cette réaction iranienne pourrait viser des cibles dans le Golfe.
Le secrétaire d’Etat américain appelle Riyad à mettre un terme au blocus du Qatar
jeudi, 03 mai 2018 10:47Au cours d'une visite éclair en Arabie Saoudite, le nouveau secrétaire d'Etat américain a clairement signifié la volonté de son administration de mettre fin à la crise du blocus.
Alors qu’il a effectué une visite de quelques heures à Riyad dans le cadre d’une tournée express dans la région devant également le conduire en Israël et en Jordanie, Mike Pompeo a fait savoir à son homologue saoudien Adel al-Jubeir que l’heure était venue de mettre un terme à la crise avec le Qatar.
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Actualités du Qatar