"Why Mohammed bin Salman's visit to London was a fiasco" Tribune du directeur de L'Observatoire du Qatar traduite en anglais
Le site Middle East Eye spécialisé dans les thématiques du Moyen-Orient a récemment jugé bon de traduire en anglais la tribune du directeur de L'Observatoire du Qatar qui portait sur la récente visite du prince héritier saoudien à Londres.
A l'heure où Mohamed ben Salman démarre sa visite aux Etats-Unis, un retour sur son déplacement précédent en Grande-Bretagne permet d'éclairer sur les ressorts de l'opération séduction que l'homme fort de Riyad impulse depuis quelques temps à destination des opinions occidentales.
Pourquoi la visite du prince héritier saoudien au Royaume-Uni a viré à l'échec ?
Très attendue, la visite du prince saoudien à Londres a finalement sonné comme un échec. Du fait de l’implication de Riyad dans la coûteuse guerre au Yémen, de nombreux milieux ont protesté contre ce déplacement jugé malvenu.
Cela devait apparaître comme l’une des expressions de la nouvelle dimension internationale d’un prince héritier qui ambitionne un jour de régner sur la première puissance pétrolière au monde. Cela s’est transformé en procès de la politique régionale saoudienne conspuée pour son amateurisme et sa brutalité.
Le Qatar signe un contrat de 8 milliards de dollars avec le Royaume-Uni pour l'achat de 24 avions de chasse
L'émirat du Qatar a signé dimanche 10 décembre un contrat portant sur l'acquisition de 24 avions de chasse de type Typhoon. Cet accord conclu avec le Royaume-Uni renforcera les capacités militaires du pays soumis à un blocus sévère depuis plus de six mois.
L'accord a été signé à Doha entre le ministre d'État à la défense qatari Khalid ben Mohammed al-Attiyah et son homologue britannique, Gavin Williamson. Selon le ministre anglais, “ces formidables avions renforceront les moyens militaires du Qatar pour faire face aux défis que nous partageons au Moyen-Orient”.
Le gouvernement britannique appelle à une levée du blocus
Le ministre britannique des Affaires étrangères, Boris Johnson a appelé samedi 8 juillet les pays du Golfe à lever l'embargo imposé au Qatar. S'exprimant aux cotés de son homologue koweitien, il a tenu à minimiser le risque d'une confrontation militaire.
Qatar Investment Authority ouvre un bureau à New York
Le continent européen n'est pas la seule région à intéresser le Qatar. Selon l’agence de presse officielle, Qatar News Agency (QNA), la Qatar Investment Authority (QIA), fonds souverain de l'émirat, compte installer un bureau à New York afin de gérer son portefeuille d’investissements aux Etats-Unis.
Cette annonce a été faite par Mohammed ben Jaham al-Kuwari, l’ambassadeur du Qatar à Washington, à l’occasion d’un déjeuner avec 15 représentants d’entreprises américaines présentes dans l’émirat.
Porta Nuova: le Qatar acquiert un quartier d’affaires de Milan
La Qatar Investment Authority (QIA), fonds souverain de l’émirat, est devenu propriétaire à 100% du quartier d'affaires milanais Porta Nuova. Cette transaction a été annoncée vendredi 27 février par la société italienne de développement immobilier Hines Italia. Le fonds souverain qatari détenait déjà 40% de participation depuis mai 2013.
Le prix de la transaction n'a pas été dévoilé. La valeur de marché du quartier Porta Nuova, composé de 25 bâtiments, dépasse les 2 milliards d'euros selon Hines, représentant le consortium des investisseurs initiaux du projet. Lancé en 2005, Porta Nuova est « le plus vaste projet de requalification urbaine dans un centre historique en Europe », selon le communiqué de Hines.
Le Qatar tente de prendre le contrôle de Canary Wharf, un des quartiers d'affaires de Londres
Le fonds souverain Qatar Investment Authority (QIA) et son partenaire américain Brookfield Property Partners comptent faire une nouvelle proposition pour mettre la main sur le nouveau quartier d'affaires londonien Canary Wharf, siège de nombreuses banques internationales, selon le Sunday Times.
La firme immobilière Songbird Estates, propriétaire majoritaire de Canary Wharf, a rejeté vendredi dernier, une offre initiale de 2,2 milliard de livres (2,8 milliards d'euros), jugée pas assez généreuse. "Cette proposition sous-évalue significativement Songbird et ne reflète pas la valeur inhérente de l'entreprise et ses actifs", a estimé David Pritchard, le président de Songbird.
Le fonds du Qatar possède déjà 28,6% de Songbird. Il s'était allié au groupe d'immobilier américain Brookfield Property Partners pour tenter d'acquérir la part majoritaire de la société.