"Le président de la République s’est entretenu hier avec Cheikh Tamim ben Hamad Al Thani, Emir du Qatar. Ce dernier lui a confirmé son souhait de voir son pays acquérir 24 avions de combat Rafale." C’est en ces termes que l’Elysée a fait connaître, jeudi 30 avril, la signature du nouveau contrat qui permet à la France de trouver un troisième marché pour la vente de son avion de combat. 

L'année de tous les records pour Dassault

Jamais deux sans trois. Après l’Égypte et l’Inde, c’est donc le Qatar qui vient d’annoncer sa volonté d’acquérir 24 appareils du fleuron de l’aviation française. D'une valeur de 6,3 milliards d’euros, le contrat est officiellement signé ce lundi 4 mai à Doha en présence de François Hollande. Ce nouvel accord permet à Dassault Aviation de remplir son carnet de commandes.

Le continent européen n'est pas la seule région à intéresser le Qatar. Selon l’agence de presse officielle, Qatar News Agency (QNA), la Qatar Investment Authority (QIA), fonds souverain de l'émirat, compte installer un bureau à New York afin de gérer son portefeuille d’investissements aux Etats-Unis. 

Cette annonce a été faite par Mohammed ben Jaham al-Kuwari, l’ambassadeur du Qatar à Washington, à l’occasion d’un déjeuner avec 15 représentants d’entreprises américaines présentes dans l’émirat. 

Dans le cadre de sa stratégie de développement, le Qatar a prévu d’investir l’impressionnante somme de 350 milliards de dollars au cours des quinze prochaines années. Cette enveloppe est destinée à atteindre les objectifs fixés par le Qatar National Vision 2030 d’après les propos de George Ayache, l'organisateur du prochain « Project Qatar 2015 » qui se tiendra du 4 au 7 mai à Doha.

Article très intéressant de Aziz Zemouri, paru le 28 avril 2015 sur le site www.lepoint.fr qui met en évidence combien les accusations autour du Qatar sur le financement du terrorisme sont étroitement liées à "l'anti-sarkozysme" d'une partie des élites. En ce sens, on peut effectivement dire que le Qatar est pris en otage des querelles politiciennes françaises. 

"Le Qatar se dit victime de l'anti-sarkozysme"

L’association des femmes d'affaires qataries a créé un partenariat avec l’association Al Faisal Sans Frontières, une association qatarie de bienfaisance, dans le but de dispenser une formation de trois jours à des jeunes filles âgées de 9 à 13 ans.

La Vice-présidente de l'Association des Femmes d'Affaires Qataries, Aisha Hussain Alfardan a déclaré que « ce partenariat découle de l'intérêt de l'association en offrant des possibilités de formation dans différents domaines. Cette formation permettra aux filles âgées de 9 à 13 ans de leur donner les outils nécessaires afin de développer leurs compétences et leur personnalité pour devenir de futurs leaders ».

Sous l'impulsion de l'émir, Cheikh Tamim ben Hamad al-Thani, le Qatar a organisé un pont aérien pour venir en aide aux victimes du tremblement de terre au Népal. Le but étant de fournir une aide à la population népalaise touchée par un violent séisme qui a tué plus de 3000 personnes.

Nous vous proposons cette tribune intéressante du serial entrepreneur Georges Chebib sur les dessous du Qatar-Bashing publiée le 17 avril sur le site "Le Plus-Nouvel Obs".

"Le Qatar bashing est devenu le symptôme d'une France angoissée".

L’assemblée parlementaire des 47 nations siégeant au Conseil de l’Europe a adopté jeudi, à Strasbourg, une motion demandant à la FIFA de procéder à une nouvelle élection pour l’attribution de l’organisation du Mondial 2022.

La décision adoptée par le Conseil de l’Europe n’a pas de caractère contraignant mais indique l’inquiétude du monde politique européen quant à la procédure qui a mené au choix du Qatar.

L’émir du Qatar cheikh Tamim ben Hamad al-Thani a assisté aux commémorations du centenaire de la bataille des Dardanelles qui se sont déroulées vendredi 24 avril à Istanbul.

La bataille des Dardanelles a opposé, en 1915, les forces ottomanes aux troupes britanniques, françaises, néo-zélandaises et australiennes dans le but de faire tomber Istanbul, qui était alors la capitale de l'empire ottoman. Cette bataille a causé la mort de dizaines de milliers de personnes et des centaines de milliers de blessés dans les deux camps.

Le président égyptien destitué par l'armée, Mohamed Morsi, a été condamné à 20 ans de prison pour « incitation au meurtre » par un tribunal égyptien. Ce jugement a été prononcé aux côtés de 14 autres personnes pour les mêmes motifs. Contrairement à de nombreux cadres des Frères musulmans, l’ancien président a échappé à la peine de mort même si d'autres procès le concernant sont prévus.