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Jeudi 12 février, un tribunal pénal égyptien a ordonné, lors d'un nouveau procès, la libération des deux journalistes d'Al Jazeera emprisonnés depuis 411 jours. La remise en liberté de l'un des deux prévenus, le Canadien Mohamed Fahmy a été obtenue en échange d'une caution de 29 000 euros. Ils devront néanmoins comparaître devant le tribunal le 23 février. 

Un tribunal pénal égyptien chargé de rejuger les deux journalistes d'Al Jazeera English emprisonnés depuis 411 jours, a ordonné leur remise en liberté dans une affaire qui avait déclenché un tollé international. Ils avaient été condamnés, le 23 juin 2014, lors d’une parodie de procès à des peines de 7 à 10 ans de prison ferme pour « soutien au terrorisme », « diffusion de fausses informations », et « atteinte à la sécurité nationale ». La Cour de cassation avait annulé ces condamnations en janvier dernier et ordonné un nouveau procès, en précisant que la procédure initiale était marquée par des violations des droits de la défense. Une affaire qui avait sérieusement mis les autorités égyptiennes dans l'embarras.

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FreeajstaffUne audience en appel de la cour de Cassation égyptienne a annulé, jeudi 1er janvier 2015, les condamnations des trois journalistes d'Al Jazeera English jugés en juin 2014 pour « soutien au terrorisme », « diffusion de fausses informations » et « atteinte à la sécurité nationale ». La plus haute instance judiciaire d’Egypte a donc accepté le pourvoi en appel et a annoncé la tenue d’un nouveau procès.

Certes, un nouveau procès est prévu mais les trois journalistes resteront en prison. "Ils ne seront pas libérés avant de comparaître devant un nouveau tribunal, qui décidera de les relâcher ou non", a précisé l’un de leurs avocats, Mostafa Nagy. Plusieurs observateurs ont indiqué que ce procès en appel ne se tiendrait pas avant la fin de la nouvelle année même si les familles des journalistes espéraient une libération sous caution.

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mofaar webLes relations déjà houleuses qu’entretiennent Doha et Abou Dhabi, depuis le coup d’Etat en Egypte, ne risquent pas de s’apaiser en cette période estivale. Le 6 juillet, le quotidien qatari Al Arab a rapporté que « trois ressortissants qataris avait été arrêtés de façon inhumaine et torturés à Abou Dhabi alors qu’ils rendaient visite à leurs familles ». L’article précise aussi que la torture était une pratique généralisée dans les prisons émiraties en s’appuyant sur des rapports d’Amnesty internationale. Une annonce qui a suscité de vives réactions sur les réseaux sociaux en particulier sur Twitter mais aussi dans la presse émiratie qui s’est  vigoureusement attelée à démentir cette information.

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