Le Qatar ouvre la voie au droit d'asile, une première dans le Golfe
L’émir du Qatar, cheikh Tamim ben Hamad al-Thani, a approuvé une nouvelle loi définissant les procédures et conditions requises pour les personnes susceptibles de demander l'asile dans le pays. Cette nouvelle législation constitue une première dans la région du Golfe.
Dans le sillage du blocus imposé en juin 2017, le Qatar a annoncé une série de réformes importantes en matière de respect des droits humains « qui, si elles étaient appliquées, introduiraient certaines des normes internationales les plus progressistes en la matière dans la région du Golfe », a indiqué Human Rights Watch (HRW) en février dernier dans son Rapport mondial 2018.
Le Qatar prévoit d'investir 10 milliards d'euros dans l'économie allemande dans les cinq prochaines années
Au cours d'une visite en Allemagne, l'émir du Qatar a annoncé d'importants investissements. Cette promesse s'inscrit dans un contexte de renforcement de la coopération bilatérale.
Au cours d'une visite à Berlin effectuée vendredi 7 septembre, l'émir du Qatar a annoncé vouloir investir 10 milliards d'euros dans l'économie du pays hôte. En face d'Angela Merkel, le cheikh Tamim Ben Hamad al-Thani a souligné l'importance stratégique pour son pays de renforcer la coopération avec la première puissance économique européenne.
L'émir du Qatar octroie une aide d'urgence de 9 millions de dollars pour la bande de Gaza
L'émir du Qatar a décidé d'octroyer une aide d'urgence de près de 10 millions de dollars pour la bande de Gaza. Au bord de l'implosion, l'étroite bande de terre sous blocus depuis plus de dix ans vit une situation humanitaire catastrophique.
Au cours d'un entretien téléphonique avec Ismael Haniyeh, chef du bureau politique du mouvement Hamas, l'émir du Qatar a annoncé sa décision d'apporter une aide financière d'urgence pour soulager les besoins de la population civile. Près de deux millions de personnes s'entassent dans la bande de Gaza dans des conditions de plus en plus dramatiques.
L'Observatoire du Qatar répond aux questions des auditeurs de RFI sur la visite de l'émir du Qatar en Afrique
Le directeur de L'Observatoire du Qatar était en direct sur RFI jeudi 28 décembre dernier pour répondre aux questions des auditeurs. Ses réponses portaient sur le récent voyage de l'émir du Qatar qui a visité six pays d'Afrique de l'Ouest entre le 20 et le 25 décembre.
Pour écouter son intervention, cliquez à ce lien, à partir de 13'30 : http://www.rfi.fr/emission/20171228-vos-questions-actualite
Le président Recep Tayeb Erdogan annonce vouloir mener une tournée dans le Golfe pour sortir de la crise
Du retour de son voyage à Hambourg lors de la réunion du G-20, le président turc a affirmé à des journalistes vouloir se rendre prochainement dans les pays arabes du Golfe pour entamer une mission de réconciliation.
Trois pays sont au programme de la visite : le Qatar, le Koweït ainsi que l’Arabie Saoudite. Ce déplacement devrait avoir lieu après le 15 juillet, date commémorative de la tentative de putsch menée l’an dernier par une faction de l’armée.
Washington s'estime "perplexe" face au blocus saoudo-émirien contre le Qatar
Dans une allocution prononcée mardi 20 juin, le Département d'Etat a avoué sa "perplexité" face au manque d'explications apportées par l'Arabie saoudite et ses alliés du Golfe pour justifier l'isolement imposé au Qatar. Cette prise de position accentue le fossé entre les institutions américaines qui jouent l'apaisement et souhaitent clore l'épisode houleux du Golfe et Donald Trump qui reste aligné sur les positions de Riyad et Abou Dhabi.
La déclaration a été prononcée par Heather Nauert, porte-parole de la diplomatie américaine, lors d'une intervention devant la presse. "Maintenant que cela fait plus de deux semaines depuis que le blocus a commencé, nous sommes perplexes face au fait que les Etats du Golfe n'aient pas donné au Qataris ni au public de précisions sur leurs accusations visant le Qatar", a ainsi affirmé Mme Nauert. Ajoutant que "plus le temps passe, plus le doute s'épaissit à propos des actions entreprises par l'Arabie saoudite et les Emirats arabes unis", les propos de la responsable américaine ont largement été repris et commentés par la presse qatarie qui y voit un soutien implicite à la position de l'émir.
Reprise de la guerre froide du Golfe ?
Le Qatar a annoncé mardi dans la nuit que son agence de presse QNA a été piratée par une entité inconnue et qu’un faux communiqué attribué à l’émir avait été diffusé. Ce dernier affirmait que Tamim ben Hamad al-Thani s'était prononcé sur divers sujets sensibles mettant en cause ses voisins du Golfe. Ces fausses déclarations, immédiatement relayées par des médias saoudiens et émiratis, ont provoqué un tollé dans la région où une guerre médiatique bat son plein.
Déjà fragiles, les relations entre le Qatar et certains de ses voisins ne sont pas prêtes de s’améliorer. La cause ? Un obscur épisode de piratage de l’agence de presse officielle du Qatar (Qatar News Agency, QNA) au cours duquel certains acteurs foncièrement opposés à la ligne politique de l’émirat gazier se sont engouffrés. Loin d’être anodine, cette affaire démontre combien les relations à l’intérieur du Conseil de coopération du Golfe (CCG) demeurent, malgré les formules de fraternité d’usage, fortement clivées.
Le Qatar finance le terrorisme : vrai ou faux?
Depuis quelques semaines, des rumeurs persistantes relayées par diverses personnalités politiques font état d'un financement supposé du Qatar aux groupes terroristes, en particulier l'Etat islamique. L'observatoire du Qatar vous propose de faire le point sur ces allégations en répondant aux cinq interrogations suivantes :
1/ Est-ce que le Qatar finance l'organisation de l'Etat islamique (EI)?
Non, et pour les raisons suivantes :
- Le Qatar fait partie de la coalition contre l'organisation de l'Etat islamique (EI). Le pays apporte un soutien logistique via la base américaine qu'il abrite sur son territoire. Cette base d’ « Al Odeid », située au sud de Doha, est le plus grand stock de l'armée américaine à l'étranger. A moins que l'émir soit schizophrénique, il serait donc difficile de croire que le Qatar puisse financer un groupe qu'il combat dans le même temps.
Qatar-Chine, un rapprochement économique à visée politique
Le 3 novembre, l’émir du Qatar a entamé une visite officielle de deux jours en Chine, son premier déplacement en Asie orientale depuis son accession au pouvoir en juin 2013. Cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani a placé son voyage sous le signe de la coopération économique et énergétique. Mais, au-delà des accords gaziers et financiers signés, l’émir cherche à forger de nouvelles alliances diplomatiques.
Ponctuée par une entrevue avec le président Xi Jinping en Chine, la visite de l’émir du Qatar a donné lieu à une série d’accords qui incarnent la bonne santé des relations entre deux acteurs évoquant souvent la « complémentarité » de leurs échanges. Sur le plan économique, les banques centrales des deux pays ont conclu un accord sur les devises qui leur permettra « d’échanger yuans et riyals pour un montant maximal de près de 35 milliards de yuans (soit environ 5 milliards d’euros) ».