Nabil Ennasri

Nabil Ennasri

OPEPMalgré un cours du pétrole qui reste sous la barre des 50 dollars, le Qatar estime que ce prix du marché constitue un tarif médian dont il faudra se contenter à court terme.

Mohamed Saleh al-Sada, ministre de l'Energie du Qatar, a affirmé il y a quelques jours que le marché pétrolier avait amorcé un "rééquilibrage" au cours d'un colloque organisé par le think tank Atlantic Council à Istanbul. Optimiste, cette déclaration tranche avec la lecture que font d’autres opérateurs de la région du Golfe qui craignent qu’un prix de l’or noir stabilisé autour des 50 dollars ne permette pas un redémarrage de la machine économique. 

Koweit petroleÀ l'instar d'autres pays pétroliers, le Koweït a décidé une hausse du prix des carburants. Critiquée par l'opposition qui a porté l'affaire devant les tribunaux, cette augmentation illustre les difficultés financières des monarchies du Golfe qui peinent à se relever du contre-choc pétrolier.

Malgré la volonté d'une partie de l'élite politique de garder intact le système rentier qui permet à la population autochtone de profiter de larges privilèges, le gouvernement central n'a pas cédé dans sa volonté d'introduire de nouvelles taxes pour soulager le budget de l'Etat.

turquiehollandeLa crise entre la Turquie et certains pays européens a atteint un niveau sans précédent. Depuis le refoulement de l'avion du ministre turc des Affaires étrangères des Pays-Bas, les deux pays sont au bord de la rupture diplomatique. En plus de la Hollande, l'Allemagne est également dans le collimateur des autorités d'Ankara pour avoir interdit un certain nombre de meetings dans le cadre du référendum du mois prochain. Alors qu'une partie du monde musulman se solidarise avec le gouvernement de Recep Erdogan, cette crise pose des questions centrales sur l'avenir des relations entre la Turquie et l'Union européenne et cristallise des enjeux brûlants qui agitent le continent.

Pour bien cerner les tenants et aboutissants de cette querelle au plus haut niveau, il faut mettre en perspective le contexte politique des divers protagonistes. Car, à bien observer la situation, il paraît assez évident qu’au delà des déclarations à l’emporte-pièce des uns et des autres, c’est bien des raisons électoralistes qui ont poussé certains acteurs à mettre en scène une crise dans le but d’en exploiter les dividendes symboliques.

erdogandoha2017Le président turc Recep Tayyip Erdogan termine actuellement une visite à Doha au cours de laquelle il a rencontré l’émir du Qatar, cheikh Tamim ben Hamad al-Thani. Il s’agit de la troisième visite d’Erdogan au Qatar et la quatorzième rencontre entre les deux hommes depuis l'arrivée à la tête de l'Etat du dirigeant turc en août 2014. Accompagné d’une imposante délégation ministérielle et d’hommes d’affaire, ce déplacement se place dans le cadre d’une tournée régionale destinée à renforcer les relations bilatérales avec les Etats arabes du Golfe. 

Cette visite s'inscrit dans le cadre d'un important voyage auprès des principaux pays membres du Conseil de coopération du Golfe (CCG). Celui-ci a commencé à Bahreïn suivi de l’Arabie saoudite et doit finir au Qatar pour une durée de deux jours. Au Bahreïn et en Arabie Saoudite, Recep Tayyib Erdogan a été accueilli par les plus hautes autorités, notamment à Riyad où en plus du roi Salman il a eu des entretiens avec le prince héritier Mohamed ben Nayef et le ministre de la Défense Mohamed ben Salman. Preuve de l'importance de ces déplacements notamment sur le plan de la coopération militaire et sécuritaire, le président turc était accompagné du chef de l’état-major Hulusi Akar et du chef des services de renseignements Hakan Fidan.

rohingyaelectionsLe Haut-Commissariat de l'Onu aux droits de l'homme a présenté, le 3 février à Genève, un rapport accablant sur la campagne militaire orchestrée en Birmanie contre la minorité musulmane des Rohingyas. Selon le document, cette politique de terreur a "probablement fait plusieurs centaines de morts" en près de quatre mois. Les Nations unies qui craignent des "crimes contre l'humanité" appellent les autorités à cesser sans délai ce "nettoyage ethnique". De son côté, l'armée birmane a lancé une offensive d'envergure dans l'État de Rakhine avec un niveau de violence sans précédent comme l'a déclaré Ilona Alexander, l'un des auteurs du rapport. Focus. 

Fuyant les persécutions de plus en plus violentes depuis octobre 2016, environ 66.000 Rohingyas ont fui vers le Bangladesh et 22.000 autres ont été déplacés à l'intérieur du pays, selon un rapport détaillé établi par le Haut-Commissariat de l'Onu aux droits de l'homme. Ces chiffres viennent s’ajouter aux dizaines de milliers de réfugiés et déplacés depuis 2012.

PSG 3Après avoir réussi l'exploit de battre sur un score sans appel l'équipe mythique du FC Barcelone (4-0), le Paris Saint-Germain (PSG) n'a pas ravi que ses supporters du Parc des princes. Les concepteurs de la "diplomatie sportive" de l'émirat sont eux aussi très satisfaits de cette victoire éclatante.

Depuis son acquisition par le fonds souverain Qatar Sport Investment (QSI) et son retour en Champions League en 2011, le PSG avait rencontré le Barça à six reprises. A chaque fois, l'équipe de Lionel Messi avait stoppé la route du club de la capitale dans son rêve européen ; alors que le PSG n'avait aligné qu'une victoire en six rencontres, le Barça l'emportait à trois reprises et les deux équipes se quittaient avec deux matchs nuls.

Qatar airways avionLa compagnie Qatar Airways a lancé dimanche 5 février son vol le plus long reliant Doha à Auckland. Ce vol devient la liaison aérienne la plus étendue de l'histoire de l'aviation.  

Avec deux mois de retard sur la date initialement prévue, Qatar Airways a inauguré une ligne qui restera dans les annales de l'histoire de l'aviation. Reliant l'aéroport international Hamad de Doha à Auckland en Nouvelle-Zélande, le vol s'est étendu sur un trajet de 14 535 kilomètres. Il a été bouclé en l'espace de 16 heures et 23 minutes. Le précédent record était détenu par le vol Dubai-Auckland de la compagnie Emirates mis en service en mars dernier. L’Airbus A380 avait alors parcouru les 14 200 kilomètres en 15h55 à l’aller et 17h15 au retour.

emironuL'émir du Qatar, cheikh Tamim ben Hamad al-Thani, a tenu un discours à la tribune de l'assemblée générale de l'ONU à l'occasion de sa 71e session. Les principaux points portaient sur les dysfonctionnements du système onusien, en particulier sur le dossier palestinien et la crise syrienne.

Le chef d'Etat a dénoncé les carences du système de l’ONU et « son incapacité, dans bien des cas, à appliquer les principes de justice et d’équité à ses propres mécanismes de fonctionnement ». L’une des manifestations majeures de ces dysfonctionnements, d'après lui, s’incarne dans la « sélectivité du Conseil de sécurité à propos de la gestion des crises, notamment pour ce qui relève de l’utilisation de la force par certains pays dans les relations internationales ».

bateau gazaUne flottille exclusivement féminine va une nouvelle fois tenter de briser le blocus israélien sur la bande de Gaza. Les deux voiliers baptisés "Amal" (espoir) et "Zaytouna" (Olive), ont à leur bord une trentaine de militantes provenant d'une quinzaine de pays. Parti de Barcelone, "Zaytouna" a rejoint Ajaccio lundi 19 septembre et est actuellement en route vers sa prochaine étape, Messine en Italie. Ceci, alors que le voilier "Amal" est bloqué à Barcelone pour des raisons techniques.

Du Canada à la Malaisie en passant par la France, la Tunisie ou le Qatar, elles n'ont qu'un seul but : briser le blocus qui étrangle la population de la bande de Gaza depuis des années. Originaires de quinze pays y compris d’Israël, les participantes à la flottille font partie de l'opération de solidarité nommée "Bateaux des femmes pour Gaza". L’initiative s'inscrit dans le projet "Flottilles de la liberté" qui tentera de joindre Gaza d'ici fin septembre. Depuis 2008, des bateaux du monde entier tentent de briser le blocus terrestre, aérien et maritime instauré par Israël depuis juin 2007. 

jeuxolypiquefemmeLe Qatar va envoyer un contingent de 38 athlètes aux prochains Jeux olympiques (JO) qui se tiendront le mois prochain à Rio de Janeiro (Brésil). C'est la délégation la plus étoffée que le pays envoie aux JO depuis 1984, date à laquelle il a rejoint la compétition.

On compte deux femmes parmi la sélection de l'émirat. C'est un léger recul par rapport à l'édition précédente puisqu'elles étaient au nombre de quatre à Londres en 2012. La nageuse Nada Arakji, la première femme ayant participé à des JO sous la bannière du Qatar, prendra part à l'épreuve du 100 mètres papillon. L'autre sportive, Dalal Al-Harthi concourra pour le 400 mètres.