Nabil Ennasri

Nabil Ennasri

Les dirigeants du Paris SG ont été auditionnés jeudi-après-midi au siège suisse de l'UEFA qui a ouvert début septembre une "enquête formelle" sur le club dans le cadre du fair-play financier. L'audition a été qualifiée de "rencontre de routine" par l'instance européenne. 

Étaient présents à cette réunion Jean-Claude Blanc, le directeur général délégué du Paris SG, Victoriano Melero, le secrétaire général du club ainsi que Philippe Boindrieux, le directeur général adjoint et Benoït Muller, le directeur financier, a précisé l'UEFA.

arton1030L'UNESCO vit un tournant crucial. L'organisation onusienne est en passe de désigner un nouveau directeur général. Le Conseil exécutif qui se réunit du 4 au 18 octobre a la lourde tâche de choisir le successeur de la Bulgare Irina Bokova dans un contexte marqué par une forte rivalité entre les différents prétendants. Revue des forces en présence.    

Fondée en novembre 1945 à la suite de la Seconde Guerre mondiale, l'organisation des Nations unies pour l’Éducation, la Science et la Culture vit un moment d’effervescence avec la phase finale de désignation de son onzième directeur général. Huit candidats sont actuellement en lice mais tout porte à croire que le poste tant convoité devra échoir cette fois-ci à un représentant du monde arabe.

4435302 7 3f15 le president rohani a droite aux cotes 56736a93a3b1373209371fc70190fb37Le président turc Recep Tayyep Erdogan a entamé une visite officielle en Iran mercredi 4 octobre. Ce déplacement s'inscrit dans un contexte régional tendu suite à l'organisation du référendum controversé dans le Kurdistan irakien. Il illustre aussi le réchauffement de l'axe bilatéral entre deux pôles de puissance au Moyen-Orient.

C'est la première visite de ce rang entre les deux pays depuis avril 2015. Cependant, à la différence de ce dernier voyage, le déplacement d'aujourd'hui est entouré d'un climat beaucoup plus favorable entre les deux capitales. En effet, Ankara et Téhéran voient d'un très mauvais oeil la poussée séparatiste du Kurdistan irakien suite au référendum du 25 septembre dernier. Organisée malgré l'opposition du pouvoir central de Bagdad, cette consultation a été très largement approuvée par le peuple kurde qui voit ainsi son rêve d'indépendance se concrétiser.

17415815 21910127Désormais détentrice de 49% de son capital, Qatar Airways souhaite faire de Meridiana la compagnie dominant le ciel aérien italien. Aujourd’hui mal en point, l’entreprise va bénéficier d’une aide financière et logistique du fleuron de l’industrie aéronautique qatarie.

Annoncée le 30 septembre par le patron de Qatar Airways Akbar al-Baker dans un entretien à Reuters, l’opération a consisté en une prise de participation de 49 % dans AQA Holding, nouvelle maison-mère de Meridiana. Cette reprise en main s’inscrit dans le cadre de la stratégie d’expansion de Qatar Airways. Déjà considérée comme l’une des majors du circuit aérien mondial, la compagnie s’emploie ces derniers temps à prendre des participations dans divers groupes dans le but d’étoffer son portefeuille d’actions et d’augmenter le nombre des liaisons desservies.

1045375 1 08 24 Zarif standardLe chef de la diplomatie iranienne, Mohammad Javad Zarif, effectue lundi et mardi une visite officielle à Oman et au Qatar. Symboliquement chargé, ce déplacement vise à renforcer les liens entre Téhéran et certains pays du Golfe dans le contexte de la crise qui clive le Conseil de coopération du Golfe (CCG) depuis le 5 juin.

Annoncé par une déclaration transmise à l’AFP par le porte-parole de la diplomatie iranienne, Bahram Ghassemi, ce voyage est une première depuis le début de la crise qui a vu les pays du Quartet emmenés par l’Arabie Saoudite entreprendre un blocus sévère du Qatar.

a4bae1f 2b37c3e7b2414d208dec394d261e9e24 2b37c3e7b2414d208dec394d261e9e24 0Human Rights Watch vient de publier un rapport faisant le point sur la condition des ouvriers étrangers au Qatar. Même si l’amélioration de leur situation est indéniable, l’ONG dénonce avec force un certain nombre d’abus qui doivent rapidement être corrigés si le Qatar souhaite émerger comme un exemple pour le Golfe.

« L'échec des autorités qatariennes à mettre en place la protection la plus basique contre les fortes chaleurs, leur décision d'ignorer les recommandations à enquêter sur les morts des travailleurs et leur refus de rendre publics les chiffres de ces morts constituent une abdication de responsabilité volontaire ». C'est par ces mots durs que l'auteur du rapport qualifie les agissements du Qatar en matière de protection des travailleurs. Sans un effort important dans les pratiques et habitudes du pays, nul doute que l'émirat continuera à faire la une de la presse internationale qui persistera à ternir la réputation du pays.

telechargement

Entretien avec Younès Belfellah, économiste, chercheur et enseignant à l’Université de Lille.

1) Vous êtes un spécialiste des questions économiques relatives au monde arabe. Le récent blocus contre le Qatar a eu pour conséquences des difficultés de plusieurs natures pour Doha. Quelles sont exactement les répercussions économiques et financières pour l’émirat gazier ?

Ce blocus est sans précédent dans la région du Golfe et ses répercussions économiques négatives restent très limitées à l’exception des pertes dues à l’embargo aérien qui dure depuis plus de trois mois. Malgré cette situation malheureuse, on n’enregistre pas un impact fort sur l’économie du Qatar. Ce dernier a réussi à mettre en place une stratégie de crise fondée sur une diplomatie proactive et efficace doublée de mesures économiques vouées à freiner les effets du blocus.

Developpement durableLa capitale du Qatar a accueilli mercredi 27 septembre les célébrations officielles de la Journée mondiale du Tourisme. Lancée par l'Organisation mondiale du tourisme (OMT) en 1980, cette journée vise à mettre en relief la valeur sociale du tourisme et son importance dans le développement des nations.

L’édition 2017 a donc eu lieu au Qatar. Elle s’est tenue en présence de nombreuses délégations et était placée sous le thème "Le tourisme durable : un instrument au service du développement". Soutenue par l’Autorité du tourisme du Qatar (QTA), cette édition a pris place dans un contexte régional tendu eu égard au blocus dont le l'émirat gazier fait l’objet depuis le 5 juin dernier. Certains auraient pu s’interroger sur la pertinence d’un tel choix mais il faut rappeler que  la décision de fixer la journée à Doha remonte à la 21ème session de l’Assemblée générale de l’OMT qui s’est tenue à Medellín (Colombie) en septembre 2015.

top 4Le site d'information Middle East Eye (MEE) a consacré une enquête sur la question de la popularité de l'élite dirigeante du Qatar à l'heure de la crise du Golfe. L'Observatoire du Qatar est cité. Extraits : 

DOHA – Sur la corniche, un vent chaud vient caresser les immenses tours de la nouvelle partie de la capitale qatarie. Des voitures imposantes s'agglutinent le long de la côte. Des hommes en dishdasha blanches et des femmes en abaya noires affluent. Il y a de jeunes hommes, des mères de famille, des personnes âgées et des enfants. Voir les Qataris investir ainsi les rues relève du miracle.

DKjrSDIW0AA5PvOLundi 25 septembre, le chef de la diplomatie qatarie a prononcé un discours à l’IFRI (Institut français des relations internationales) lors d'une conférence intitulée "The Gulf crisis : the view from Doha". Devant une assistance nombreuse, Mohamed ben Abderahmane al-Thani a rappelé avec force les principes qui guident la politique de son pays dans la crise qui l’oppose à ses voisins.

L’événement avait été annoncé quelques jours avant par l’IFRI sur son site internet ainsi que sur les réseaux sociaux. Pour la première fois depuis l’éclatement du conflit qui secoue les pays du Conseil de coopération du Golfe (CCG), le chef de la diplomatie de l’émirat gazier prenait le temps d’échanger pendant une heure et demi avec des journalistes et intellectuels à Paris. La séance était dirigée par Thierry de Montbrial, président de l'IFRI et membre de l'Académie des Sciences morales et politiques.