Les clubs européens veulent que la Coupe du monde 2022 au Qatar se dispute du 5 mai au 4 juin. L'Association des clubs (ECA) et les Ligues professionnelles (EPFL) d'Europe ont établi un calendrier précis pour la saison 2021-2022.

Les clubs et ligues européens estiment dans un communiqué que l'option du mois de mai "est beaucoup moins gênante (dans la saison) que les propositions en hiver" et offre "des conditions climatiques acceptables" pour les joueurs et les supporters. "Dans le pire des cas, les matches seraient joués dans des circonstances similaires à certaines villes du Brésil durant la Coupe du monde 2014 (Fortaleza, Manaus) et même meilleures que certains matches disputés au Mexique en 1986 et aux Etats-Unis en 1994", avancent l'ECA et l'EPFL.

L'impact sur le calendrier international serait "limité ou insignifiant", tandis que la plupart des championnats disputés de juillet à juin devraient "débuter une ou deux semaines plus tôt et raccourcir leur trêve hivernale", estiment les deux associations européennes.

En outre, le ramadan serait fini (le 2 mai) avant le début du tournoi. L'ECA et l'EPFL avaient précédemment préconisé de disputer le tournoi en avril-mai ou en mai-juin.

Source: ATS

Suite aux intempéries exceptionnelles qui ont frappé le sud du Maroc ces dernières semaines, deux ONG qataries se mobilisent afin de venir en aide aux sinistrés.

Plus d’une centaine de familles de la région de Guelmim, ont reçu des dons de Qatar Charity (QC) allant jusqu’à 10.000 dirhams (soit 920 euros) par famille. En plus de ce don, l’ONG a distribué des colis (alimentation, couvertures,…) à plus de 2000 personnes, ainsi qu’à la réhabilitation de leurs maisons. Selon le site Bladi, Qatar Charity serait pour l’instant la seule association étrangère à avoir œuvrée dans le sud Maroc depuis les dégâts causés par ces inondations.

En outre, un projet commun a été conclu entre la Qatar Charity et le Croissant-Rouge du Qatar (QRC) dans le but de fournir des vivres, couvertures, médicaments et produits d’hygiène aux victimes des inondations dans plusieurs villes du sud marocain. Cette initiative officialise le premier projet commun entre les deux organisations.

Par ailleurs, un accord a récemment été signé entre les deux ONG, qui prévoit la planification d’une série de projets communs, notamment à l’étranger.  Pour y parvenir, les deux parties attribueront chacune un montant annuel 10 millions de riyals (soit 2.2 millions d’euros).  

Le magazine hebdomadaire, France Football, dans son édition de mardi 9 décembre, publie le témoignage accusateur de Phaedra Almajid, l'ancienne chargée de communication du comité de la candidature du Qatar 2022. Cette dernière y détaille comment les Qataris auraient tenté d'acheter les voix de trois représentants du football africain. Jérôme Valcke, le secrétaire général de la FIFA, s’indigne et a vigoureusement réagi mardi soir sur les ondes de RMC.

« C'est une baudruche. Ça n'existe pas. C'est totalement inutile. C'est du sensationnel. Ça n'apporte rien, aucun éclairage nouveau. Ce qui me stupéfait, c’est de voir que c’est présenté comme quelque chose d’exceptionnel. Ce sont des déclarations faites devant la commission d’éthique et cela n’a pas été pris en compte, en raison d’un certain nombre d’incohérences et d’éléments qui ne collaient pas avec sa version. C'est étonnant qu'il n'y ait pas plus de vérifications effectuées ».

Lors de cet entretien, le numéro 2 de la FIFA réaffirme que la Coupe du monde aura bien lieu au Qatar : « Le juge Eckert a dit et redit, via la lecture du rapport Garcia, que pour lui, le processus d’investigation sur l’attribution des Coupes du monde 2018 et 2022 est un processus clos. Le juge est le président de la commission d’éthique. C’est celui qui rend la décision finale. A mon niveau, on travaille avec le comité d’organisation local du Qatar depuis 2010 ».

Selon plusieurs observateurs, les propos accusateurs de Phaedra Almajid vis-à-vis du Qatar ne seraient pas crédibles car ils relèveraient plutôt de l'ordre de la revanche personnelle, notamment suite à son licenciement. Elle aurait d'ailleurs avoué cela lors de l’enquête réalisée par le président de la chambre d'instruction du comité d'éthique de la FIFA, Michael Garcia. 

"Le Qatar rentre dans le rang" (Le Point)

mardi, 09 décembre 2014 11:00

L'Arabie saoudite a contraint le richissime émirat gazier à réduire son activisme effréné en faveur des Frères musulmans. Pour combien de temps ?

Analyse de Armin Arefi, journaliste au magazine "Le Point"

La fin de la récréation a sonné. Critiqué pour son activisme effréné sur la scène internationale, marqué par un soutien tous azimuts aux mouvements islamistes modérés au cours du "Printemps arabe", le Qatar rentre dans le rang. Ce minuscule mais richissime émirat du Golfe (pas plus grand que la Corse, mais disposant des troisièmes réserves mondiales de gaz naturel) accueille à partir de mardi le sommet annuel du Conseil de coopération du Golfe (Arabie saoudite,Bahreïn, Émirats arabes unis, Oman, Qatar et Koweït). Une réunion qui a pourtant failli ne jamais voir le jour, cette organisation régionale créée en 1981 pour contrer la Révolution islamique iranienne ayant failli imploser au cours de l'année.

Le nageur israélien du 200 mètres papillon, Guy Marcos Barnea, est au centre d'un début de polémique. Participant aux championnats du monde de natation en petit bassin organisés à Doha du 3 au 7 décembre, il a été montré devant un drapeau israélien sans étoile.

Le nageur a remporté ce dimanche une médaille aux 200 mètres papillon. Comme il est d'usage, la télévision qatarie a fait un gros plan sur lui à la fin de la course. Le nom du sportif a été inscrit avec la mention "ISR" pour mentionner sa nationalité israélienne. Mais le drapeau de l’État hébreu a été ponctionné de l'étoile de David. Seules les deux bandes bleues sur fond blanc sont apparues à l'écran.

Ce n'est pas la première fois que ce genre de procédé est appliqué au Qatar. L'an dernier, une intense polémique avait agité les réseaux sociaux du pays et provoqué un mini-scandale dans l'émirat. C'était aussi lors d'une compétition internationale de natation avec la présence de sportifs israéliens. Furieux de la présence d'un drapeau israélien dans leur pays, des citoyens qataris avaient exigé son retrait. Face à la polémique, les autorités avaient obtempéré en évitant de faire apparaître la bannière israélienne pendant les épreuves.

L'émir du Qatar, cheikh Tamim ben Hamad al-Thani, a nommé hier, cheikh Abdallah ben Mohamed ben Saud al-Thani comme nouveau directeur général du fonds souverain de l’émirat, la Qatar Investment Authority (QIA).

Membre de la famille royale, le nouvel homme fort du fonds souverain, dont l’objectif est de diversifier les ressources du pays et de générer des revenus qui permettront d’assurer le fonctionnement de l’Etat lorsque les ressources énergétiques seront taries, remplace à ce post Ahmed Mohamed al-Sayed qui avait été nommé en juillet 2013. Cheikh Abdallah est également président de la société de télécommunications qatarie Ooredoo.

Né en 2005, ce fonds dont les capitaux sont évalués à 170 milliards de dollars par le Sovereign Wealth Fund Institute, s'est fait connaître en multipliant les prises de participation dans de grands groupes européens notamment dans le luxe, l'hôtellerie, l'immobilier et la finance. Actuellement, c’est le continent asiatique qui est particulièrement visé et la Qatar Investment Authority (QIA) a annoncé, en collaboration avec le groupe chinois, Citic Group Corporation, le lancement d’un fonds d’investissement doté de 10 milliards de dollars.