A l’occasion de la Journée de solidarité avec le peuple palestinien, célébrée le 29 novembre 2014, le réseau Al Jazeera a lancé son nouveau site Palestine Remix.

Disponible en quatre langues (bosniaque, anglais, arabe et turc), www.palestineremix.com se veut interactif et se présente comme le premier du genre dans le monde arabe. Son ambition est de relater l’histoire des Palestiniens dans un style original. Le site permettra aux utilisateurs d'accéder aux documentaires du groupe Al Jazeera traitant de la Palestine qui pourront être facilement relayés à travers différentes plateformes, notamment les réseaux sociaux. Ce nouveau site contient également un logiciel de montage vidéo permettant aux utilisateurs de faire des courts métrages en quelques minutes. La responsable de cette nouvelle plateforme, Rawan Damen, a résumé l’objectif de ce nouveau concept : « Nous voulons vous donner une nouvelle façon de comprendre, de raconter et de partager ce qui se déroule en Palestine. C’est pourquoi nous avons créé Palestine Remix : le but est de vous donner le pouvoir de rapporter vous-même ce qui se passe en Palestine ».  

Enfin, Palestine Remix offre également des cartes interactives afin de comprendre au mieux la question palestinienne. 

 

Un responsable officiel de la Banque centrale égyptienne a déclaré que l'Egypte avait rendu au Qatar son prêt d'un montant de 2,5 milliards de dollars. Cette somme avait été affrêtée par le Qatar lors de l'arrivée au pouvoir du président élu Mohamed Morsi entre juin 2012 et juillet 2013.

Cette annonce a été faite au moment où le ministre qatari des Affaires étrangères Khaled Al Attiyah arrivait au Caire dans le cadre d'une réunion ministérielle de la Ligue arabe.

En froid depuis le putsch qui a destitué le président Mohamed Morsi, Le Caire et Doha ne semblent pas avoir repris le chemin d'une détente et ce, malgré l'accord de Riyad signé récemment. Le roi d'Arabie Saoudite avait notamment appelé Abdel Fattah al-Sissi pour lui suggérer de renouer des relations cordiales avec l'émirat. Ce renvoie du prêt qatari au moment où l'ancien président Hosni Moubarak a été blanchi de toute accusation par un tribunal du Caire semble donc infirmer le réchauffement des relations bilatérales.

La Fédération internationale de Handball (IHF) a décidé de refuser le retour des sélections des Emirats arabes unis et du Bahreïn après leur souhait initial de boycotter le Mondial au Qatar.

C'est une affaire qui illustre l'instrumentalisation du sport à des fins de confrontation politique. Au début du mois, les fédérations des Emirats arabes unis et du Bahreïn avaient exprimé leur volonté de ne pas participer au Mondial de Handball qui aura lieu du 30 janvier au 15 février à Doha. Prétextant des mesures "techniques", il ne faisait guère de doute que ce retrait entrait dans la "guerre froide du Golfe" qui oppose le Qatar à ses voisins. Le boycott des deux fédérations venaient en effet clore un lourd passif avec le Qatar avec lequel les relations diplomatiques avaient été rompues depuis mars 2014.

Mais suite à "l'accord de Riyad" qui a permis, sous l'égide saoudienne, de détendre les relations et de revenir à une situation plus ou moins normale entre les différents Etats du Conseil de coopération du Golfe (CCG), Abou Dhabi et Manama ont voulu faire preuve de bonne volonté en revenant sur leur décision de boycotter cette Coupe du monde. C'est cette réintégration que l'IHF a refusé lors de sa réunion organisée il y a quelques jours à Herzogenaurach en Allemagne. L'IHF a même condamné les deux fédérations à une amende de 100 000 Francs suisses pour ce retrait unilatéral.

Confronté à l'Arabie saoudite, le Qatar a remporté sa troisième Coupe des nations du Golfe sur un score de deux buts à un.

Disputée en Arabie Saoudite, la 22e édition du tournoi a vu s'affronter deux formations qui figurent parmi les plus compétitives du Moyen-Orient. Dépassé par un but inscrit au bout du premier quart d'heure, le Qatar a renversé la tendance avec deux buts inscrits avant l'heure de jeu. C'est le troisième trophée que s'offre le Qatar dans cette compétition.

Cette victoire est de bonne augure pour la sélection nationale dans la perspective de se construire une réputation solide en vue du Mondial 2022. C'est aussi une victoire pour le sectionneur, l'Algérien Jamel Belmadi, arrivé aux commandes de cette équipe en début d'année. Le Coupe des nations du Golfe se déroule tous les deux ans et regroupe les six pays du Conseil de coopération du Golfe (CCG) avec le Yémen.

Le Ministre de l'Economie et du Commerce du Qatar, Cheikh Ahmed ben Jassim ben Mohamed al-Thani, a rencontré lundi 24 novembre une importante délégation du MEDEF.

Lors de la réunion, les hommes d'affaires français ont échangé leurs points de vue sur le renforcement de la communication entre le secteur privé des deux Etats et ce, dans le but d’optimiser les relations commerciales. En 2013, le volume des échanges entre Paris et Doha a atteint plus de 2 milliards d’euros. Les ventes du Qatar vers la France ont fortement progressé ces dernières années, totalisant 1,5 milliard d’euros. Elles couvrent divers domaines tels que les hydrocarbures (majoritairement), les produits chimiques et plastiques ainsi que la vente de pierres précieuses. Les exportations françaises vers le Qatar ont atteint quant à elles, près de 700 millions d’euros. Elles reposent sur des secteurs comme l’aéronautique, le luxe, l’informatique, la distribution, la construction et l’armement. 

Cette visite du MEDEF se voulait le prolongement de la rencontre économique France-Qatar qui avait eu lieu le 24 juin 2014 dans le sillage de la visite de l'émir du Qatar en France. Les cercles économiques français multiplient les initiatives afin de contrer la concurrence car depuis quelques années, les entreprises françaises sont en perte de vitesse. L'objectif du MEDEF est réaffirmer la présence française et de tirer profit des grands marchés de la Coupe du monde de football 2022.

Le Premier ministre algérien Abdelmalek Sellal a conclu lundi une visite officielle au Qatar. Ce voyage a permis de renforcer les liens entre les deux pays notamment dans le domaine de l'énergie, l'éducation et l'industrie.

M. Sellal a coprésidé avec son homologie qatari les travaux de la Ve session de la commission mixte algéro-qatarie. Plus d'une dizaine de protocoles d'accords ont été paraphés pendant cette visite de trois jours. Les principaux secteurs visés ont été la communication, l'industrie, le tourisme, la jeunesse et le sport. Lors de sa visite, le chef du gouvernement algérien a eu des rencontres avec les principaux dignitaires de l'émirat : l'émir Tamim ben Hamad ben Khalifa al-Thani, le Premier ministre Cheikh Abdallah ben Nasser ben Khalifa al-Thani ainsi qu'avec Cheikha Mozah, présidente du Conseil d'administration de la Qatar Foundation.

Cette visite est de nature à renforcer les liens économiques et diplomatiques entre les deux capitales. Sur le plan économique, le Qatar comme l'Algérie sont de gros producteurs d'hydrocarbures qui ont réussi à engranger d'importantes réserves financières ces dernières années. Cependant, au delà de la masse des liquidités tirée de l'exploitation du gaz et du pétrole, les deux pays sont résolus à prendre la voie de "l'après-pétrole". Cette volonté commune explique en partie le renforcement de la coopération notamment en matière technique et scientifique.

Ce déplacement a aussi permis de décrisper la situation diplomatique. Voyant d'un mauvais oeil l'évolution des révoltes arabes, l'Algérie a souvent été en retrait dans cette nouvelle ère dans laquelle est entrée le monde arabe depuis décembre 2010. A rebours du Qatar, Alger a souvent exprimé ses craintes et fait profil bas en évitant de soutenir ce vent de changements, certainement pour éviter à avoir en subir les conséquences sur son sol. Du fait de cette divergence de vues, l'image du Qatar n'était pas très reluisante auprès d'une partie de l'opinion algérienne. Ce voyage entre également dans le cadre d'une détente des relations.