Le Premier ministre éthiopien en visite à Doha pour renforcer la coopération bilatérale
Le premier ministre éthiopien a effectué une visite officielle de deux jours au Qatar. Débuté mardi 14 novembre, ce déplacement est le premier d'un chef de gouvernement d'Afrique sub-saharienne depuis le début de la crise du blocus qui a commencé le 5 juin dernier.
L'Éthiopie n'est plus ce pays frappé par la famine et qui se classe en queue de peloton des nations africaines en matière de développement. Loin de l'époque des années 80 où le pays était connu dans le monde entier comme étant l'un des plus pauvres de la planète, la situation s'est depuis notoirement retournée, en particulier depuis le début des années 2000. Le pays affiche un taux de croissance économique qui s'élève parfois à deux chiffres et un taux de croissance démographique qui en fait l'un des géants de l'Afrique de demain. L'Éthiopie est également considéré comme le poids lourd en terme stratégique, militaire et économique de la région de la Corne de l'Afrique.
Comment les pays du blocus ont empêché un candidat du monde arabe d'être élu à la tête de l'UNESCO
L'élection à la tête de l'Unesco s'est finalement conclue par une victoire de la Française Audrey Azoulay. Malgré la satisfaction de voir une femme désignée une nouvelle fois à la tête de l'organisation, ce scrutin a surtout illustré les dysfonctionnements d'un ordre international dont le renouvellement fait désormais figure d'urgence.
Au départ, ils étaient huit. Du Guatemala au Viêt-Nam en passant par la Chine et le Liban, huit pays avaient comme rêve de voir leur représentant occuper le poste tant convoité de directeur général de l'Unesco. Néanmoins, si certains savaient que leur démarche n'avait aucune chance d'aboutir, l'inverse était bien réel pour les prétendants des pays arabes. Car selon la coutume de la "rotation géographique", la fonction de patron de l'institution sise place de Fontenoy dans le VIIe arrondissement à Paris devait cette fois-ci échoir, pour la première fois depuis 1945, à un diplomate du Machrek.
Entretien avec l'économiste Younes Belfellah sur l'impact économique du blocus du Qatar
Entretien avec Younès Belfellah, économiste, chercheur et enseignant à l’Université de Lille.
1) Vous êtes un spécialiste des questions économiques relatives au monde arabe. Le récent blocus contre le Qatar a eu pour conséquences des difficultés de plusieurs natures pour Doha. Quelles sont exactement les répercussions économiques et financières pour l’émirat gazier ?
Ce blocus est sans précédent dans la région du Golfe et ses répercussions économiques négatives restent très limitées à l’exception des pertes dues à l’embargo aérien qui dure depuis plus de trois mois. Malgré cette situation malheureuse, on n’enregistre pas un impact fort sur l’économie du Qatar. Ce dernier a réussi à mettre en place une stratégie de crise fondée sur une diplomatie proactive et efficace doublée de mesures économiques vouées à freiner les effets du blocus.
« Une attaque contre la souveraineté du Qatar » : les Qataris unis face au blocus - Dans Middle East Eye
Le site d'information Middle East Eye (MEE) a consacré une enquête sur la question de la popularité de l'élite dirigeante du Qatar à l'heure de la crise du Golfe. L'Observatoire du Qatar est cité. Extraits :
DOHA – Sur la corniche, un vent chaud vient caresser les immenses tours de la nouvelle partie de la capitale qatarie. Des voitures imposantes s'agglutinent le long de la côte. Des hommes en dishdasha blanches et des femmes en abaya noires affluent. Il y a de jeunes hommes, des mères de famille, des personnes âgées et des enfants. Voir les Qataris investir ainsi les rues relève du miracle.
Amnesty International dénonce la décision d'Israël de fermer le bureau d'Al Jazeera à Jérusalem
La célèbre ONG de défense des droits de l'homme a condamné dans un communiqué la décision du gouvernement israélien de fermer les bureaux de la chaîne qatarie à Jérusalem.
L’Observatoire du Qatar dans Jeune Afrique
Le site du magazine Jeune Afrique a consacré un article sur la possible désescalade dans la crise qui oppose le Qatar à ses voisins. La politologue Fatiha Dazi-Héni et le chercheur Nabil Ennasri ont apporté leur éclairage sur le sujet.
Dans les rues de Doha, de nombreuses voitures arborent sur leur vitre arrière un portrait de l’émir qatari, Cheikh Tamim Ibn Hamad Al Thani, malgré la flambée des prix due aux sanctions économiques et à la fermeture des frontières avec l’Arabie saoudite décidée par Riyad et les Émirats arabes unis, soutenus par l’Égypte. C’est l’un des effets inattendus de ce « blocus » imposé depuis le 5 juin au petit émirat gazier, sous prétexte qu’il soutiendrait le terrorisme et se rapprocherait de l’Iran. « Le Qatar a eu tendance à susciter une sorte d’union sacrée derrière l’émir », remarque Nabil Ennasri (auteur de L’Énigme du Qatar, Armand Colin-Iris, 2013).
Bien qu'elle soit classée "terroriste" par les pays du blocus, l'ONG qatarie RAF reçoit de l'ONU la médaille de "Champion humanitaire" pour ses efforts en faveur des réfugiés
RAF, l'une des organisations humanitaires les plus importantes du Qatar a reçu une distinction remarquée de la part des Nations unies. Celle-ci vise à saluer l'engagement de l'ONG pour son activité en faveur des réfugiés, notamment Rohingyas et somaliens.
Le prix a été décerné par le UNHCR, le Haut Commissariat pour les Réfugiés des Nations Unies. Attribuée à Genève, au siège de l'institution, la récompense couronne les travaux d'une organisation qui déploie d'importants efforts en vue de soulager la détresse des plus démunis dans plusieurs endroits du monde.
Débat sur "Sud Radio" entre Georges Malbrunot et Nabil Ennasri sur le thème : "La France doit-elle couper les ponts avec le Qatar?"
L'émission "Le Grand référendum" du lundi 7 août sur la radio Sud Radio était consacrée au thème "La France doit-elle couper les ponts avec le Qatar". Les invités étaient le chercheur Nabil Ennasri et le Grand reporter au Figaro, Georges Malbrunot.
Pour la réécouter ou la télécharger, c'est à ce lien : https://www.sudradio.fr/le-grand-referendum-1637
Une première dans les pays du Golfe : le Qatar crée un statut de résident permanent pour certains expatriés
C’est une mini-révolution en matière de naturalisation qui vient d’avoir lieu dans l’émirat du Qatar. Alors qu’il est au cœur d’une grave crise diplomatique, le pays a décidé de créer un nouveau dispositif qui va permettre à des dizaines de milliers de personnes d’espérer bénéficier d’un statut de résidence plus avantageux.
Décidée en conseil des ministres mercredi 2 août dernier, la mesure a réjoui bon nombre d’étrangers vivant au Qatar depuis de longues années. L’émirat a en effet créé pour les non-nationaux « un statut de résident permanent assorti de certains privilèges pour trois catégories d'étrangers » selon une dépêche de l'agence de presse officielle QNA.
Le Qatar dépose plainte auprès de l'Organisation Mondiale du Commerce (OMC) contre les pays du blocus
L'émirat a déposé une plainte auprès de l’OMC contre l'Arabie saoudite, les Émirats arabes unis, Bahreïn et l'Égypte pour contester l'embargo dont il est victime depuis le 5 juin. Cette procédure s'inscrit dans la contre-attaque que Doha a décidé de mener pour faire valoir ses droits.
L'information a été annoncée lundi 31 juillet par le ministère qatari de l'Économie et du Commerce. Décidé à faire appel aux juridictions onusiennes, le Qatar a saisi l'organe de règlement des différends de l'OMC. En effet, le gouvernement de Doha "accuse les pays assiégeants de violation des lois et conventions fondamentales du commerce des biens et services et des aspects liés au commerce de la propriété intellectuelle".