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Accusé d'avoir touché de l'argent du Qatar, le chef du parti tunisien Ennahda a toujours clamé n'avoir jamais rien reçu de l'étranger. En procès contre l'éditeur d'un livre polémique sur le Qatar, Rached Ghannouchi a exprimé sa satisfaction de voir reconnu le caractère diffamatoire de ces allégations par le Tribunal de grande instance de Paris.

La page Facebook du parti politique tunisien Ennahda nous apprend que son leader, Rached Ghannouchi, a obtenu gain de cause suite à son action pour diffamation intenté contre l'éditeur « Michel Lafon ». Celle-ci concernait une plainte relative à de fausses allégations, affirmant que M. Ghannouchi avait reçu une grande somme d'argent du Qatar pour le compte d'Ennahda avant les élections tunisiennes de 2011 et ce, en violation des lois tunisiennes sur le financement des partis. Ces allégations ont été publiées en mars 2013 dans l’ouvrage « Qatar, Les secrets du coffre-fort », coécrit par les journalistes Christian Chesnot et Georges Malbrunot.

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Rares sont les écrits qui peuvent dresser un tableau exhaustif de la diplomatie du Qatar. Souvent perçue comme contradictoire, brouillonne voire acrobatique, un nouvel ouvrage vient de paraître et fait le point sur la question. Salutaire.

 

C’est un ouvrage qui vient de sortir et qui comble un vide. Le livre de l’universitaire Jamal Abdallah « As-siyyassa al kharijiyya li dawlat qatar (2013-1995), rawafi’uha wa istratijiyyatiha », « La politique étrangère de l'Etat du Qatar  (1995-2013) : ses objectifs et ses stratégies » est paru lundi 26 mai. Publié par Al Jazeera center for studies à Doha et  l’Arab scientific publishers de Beyrouth., cette contribution fait le point sur ce qui est considéré comme l’une des principales énigmes de la scène diplomatique du Golfe de ces vingt dernières années : comment un pays considéré comme un micro-Etat a pu, en si peu de temps, émerger comme l’un des principaux acteurs politiques du Moyen-Orient ? Publié en arabe, le livre devrait bénéficier d’une traduction en d’autres langues. La carence d’études universitaires sur ce sujet est en effet telle qu’on imagine qu’une mise à disposition de cet écrit dans d’autres langues devrait prochainement être à l’ordre du jour.

Medea3J’ai animé mardi 19 novembre une conférence à l’invitation de l’Institut MEDEA et du Mouvement Européen-Belgique. L’intervention a eu lieu au Rond-point Schuman, au cœur du quartier des institutions européennes.
La conférence a porté sur le thème « Existe-t-il encore une énigme au Qatar ? ». Pour répondre à cette interrogation, mon intervention s’est scindée en trois parties.

Marine-Le-Pen-Caroline-Fourest pics 390Aussi bizarre que cela puisse paraître, Caroline Fourest partage plusieurs points communs avec Marine Le Pen. Retour sur une connivence qui laisse perplexe et qui a fait de la "rumeur" sur le Qatar le dénominateur commun entre la polémiste et la leader frontiste.

C’est un fait qui se vérifie de plus en plus. Caroline Fourest nous a habitués à agrémenter ses articles d’inepties et d’approximations. Dans la panoplie de ses méthodes douteuses destinées à délégitimer ses adversaires, elle a régulièrement fait fi de la déontologie journalistique[1]. Non contente de s’éloigner d’un journalisme propre et rigoureux, on la voit désormais utiliser un autre procédé encore plus scabreux : l’usage de la rumeur.


Le mode opératoire est simple et ravageur : distiller une information non fondée, compter sur le bouche-à-oreille pour la répandre et laisser la recette "calomnier, calomnier, il en restera toujours quelque chose" agir et conquérir les esprits. Vieille comme le monde, cette formule marche quasiment à tous les coups.

Qata2Depuis quelques jours, les visites de hauts responsables qataris se succèdent à Tunis. Tendues à l’époque de Ben Ali, les relations entre le Qatar et la Tunisie se sont accrues depuis la chute du dictateur. Deux ans après les premières élections libres du pays, un bilan s’impose.

La récente visite du président tunisien Moncef Marzouki au Koweït lors du troisième sommet économique arabo-africain où il s’est entretenu avec l’émir du Qatar est l’occasion de revenir sur l’état des liens qui unissent les deux pays. L’idée de faire le point sur cette relation bilatérale n’est pas dénuée d’intérêt. La rencontre entre les deux chefs d’Etat a précédé l’arrivée à Tunis d’un nouvel ambassadeur de l’émirat qui a elle-même coïncidé avec la visite dans la capitale tunisienne du ministre qatari des Finances, Ali Cherif Al Imadi. Cet important ballet diplomatique prouve le caractère stratégique d’une diagonale qui lie le premier pays arabe à avoir inauguré l’ère du « Printemps arabe » à celui qui en a, d’après de nombreux observateurs, le plus tiré profit.

archives-ouvriers-asiatiques-sur-un-chantier-au-qatar-2006-11000148zfkof 1713Amnesty international a publié ce lundi 18 novembre un rapport peu reluisant sur la condition des ouvriers étrangers au Qatar. Ce dossier s'ajoute aux précédents travaux présentés par d'autres organisations qui pointent les déficiences de l'émirat. A l'approche du Mondial 2022, la pression s'intensifie sur les dirigeants du pays. Décryptage.

« Exploitation », « travail forcé », « scandale humanitaire », « otages français », « prison à ciel ouvert » etc. Telles sont quelques unes des expressions utilisées ces dernières semaines pour qualifier la situation des droits de l’homme au Qatar. Depuis les révélations du Guardian fin septembre, pas un jour ne passe sans que Doha ne fasse l’objet d’un reportage ou d’un dossier de presse démontrant la face cachée de l’émirat.