Une initiative qui a été saluée sur les réseaux sociaux. « Le but n’était pas de faire de la publicité, nous voulions vraiment aider ceux qui sont malheureux et qui ne peuvent pas se permettre de s’offrir un repas », a ajouté Nishad Ahmed Khan.
Ce bel élan d'humanisme est d'autant plus respectable qu'il vient d'expatriés indiens qui vivent souvent des conditions difficiles. Dans tous les pays du Golfe, ces derniers occupent pour la plupart des fonctions d'ouvriers du bâtiment ou de personnel de maison. Régulièrement, les organisations de défense de droits de l'homme tirent la sonnette d'alarme pour exiger un meilleur respect de leur condition. Le problème est que le système de la Kafala (ou "sponsoring") est tellement ancré dans les habitudes qu'il est très difficilement réformable.
Au Qatar, suite à de nombreux reportages à charge de la presse internationale, les autorités ont été obligées de réagir. L'an dernier, elles ont annoncé la suppression pure et simple de ce système et son remplacement par un dispositif plus juste et plus en phase avec les exigences de respect de droit humain. La loi de promulgation de cette réforme qui sera une première dans la région du Golfe devrait être promulguée au cours de cette année.