Nabil Ennasri

Nabil Ennasri

Tamim Riua--yadPourquoi les Emirats arabes unis ont classé l’UOIF, Le secours islamique, La ligue des Musulmans de Belgique, l’Union mondiale des Oulémas et bien d’autres structures dans la liste des organisations "terroristes "? 

La question a en effet de quoi surprendre. Si on comprend l’intégration des Talibans, de l’Etat islamique ou de Boko Haram dans cette liste, qu’est-ce que vient faire des organisations qui ont pignon sur rue en Occident?

C'est une information d'une grande importance. Retirés depuis mars dernier, les ambassadeurs de l'Arabie Saoudite, des Emirats arabes unis et du Bahreïn vont revenir à leur poste dans la capitale qatarie.

C'est la principale décision prise lors du sommet extraordinaire du Conseil de coopération du Golfe (CCG) qui s'est tenu aujourd'hui dans la capitale saoudienne. Dans un contexte particulièrement tendu entre des pays qu'une grave crise diplomatique divise, cette annonce est de nature à décrisper la situation.

Dans le cadre de sa nouvelle loi luttant contre le terrorisme, le gouvernement des Emirats arabes unis vient de désigner 86 organisations considérées comme "terroristes". Cette liste comprend des structures aussi diverses que l'Etat islamique, Jabhat Al Nusra (filiale syrienne d'Al Qaïda), les Frères musulmans ou la Fédération des organisations islamiques en Europe ainsi que l'Union des organisations islamiques de France (UOIF).

Cette liste a de quoi surprendre. En effet, la différence est radicale entre des organisations qui sont établies en Europe depuis des décennies et dont l'essentiel du champ d'activité regroupe le travail communautaire, le champ de la citoyenneté ou la solidarité internationale (comme l'UOIF) et l'Etat islamique dont les pratiques sectaires et violentes ne sont plus à démontrer.

 

Slider Michael Garcia

C’est une information qui va momentanément soulager les autorités du Qatar. Après de longs mois de procédure et des semaines d’attente, la chambre de jugement de la FIFA a rendu public son avis sur le rapport de l'ex-procureur de New York, Michael J. Garcia. Ce dernier avait été mandaté par l'institution qui gère le football mondial pour faire la lumière sur les soupçons de corruption qui planent sur les Mondiaux 2018 et 2022.

Respectivement octroyées à la Russie et au Qatar, ces attributions ont été au centre d’allégations faisant état de "corruption". Particulièrement visé, le Qatar était dans l’œil du cyclone.

EmiratsCes derniers jours, les annonces sur le retrait de la participation de certains pays à des compétitions sportives organisées au Qatar se sont multipliées. 

La semaine dernière, ce sont les Emirats arabes unis et le Bahreïn qui ont annoncé leur refus de participer au Mondial de Handball qui se tiendra à partir du 15 janvier 2015 au Qatar. 

C'est une information qui vient de tomber et qui va certainement grandement soulager les autorités du petit émirat. Après de longs mois de procédure et des semaines d'attente, la chambre de jugement de la FIFA a publié aujourd'hui les conclusions du rapport de l'ex-procureur de New York Michael Garcia.

Ce dernier avait été mandaté par l'institution qui gère le football mondial pour faire la lumière sur les allégations de corruption qui planent sur les Mondiaux 2018 et 2022 respectivement octroyés à la Russie et au Qatar.

Selon le site internet du quotidien Le Monde, "d'après ce comité, ces attributions n'ont pas à être remises en question, malgré des éléments douteux, « de portée très limitée ». Le site ajoute que d'après le président de la chambre de jugement de la commission d'éthique de la FIFA, Hans-Joachim Eckert, "il n'y a pas lieu « de se repencher sur le processus d'attribution » des Mondiaux 2018 et 2022 à la Russie et au Qatar « et encore moins de le rouvrir ».

L'observatoire du Qatar reviendra prochainement sur les implications de cette annonce à la porté considérable. Sur la sellette depuis son attribution en décembre 2010 du fait du faisceau de rumeurs qui faisait état d'un "achat" de ce Mondial, les autorités du Qatar peuvent se sentir soulagées d'avoir aujourd'hui largement été "blanchies" d'un procès qui ternissait leur image. Néanmoins, le Mondial 2022, n'est pas sorti d'affaire et c'est désormais vers la situation des travailleurs immigrés que les critiques risquent aujourd'hui de davantage se focaliser. 

Le ministre des Sports du Qatar, Salah ben Ghanem ben Nasser al-Ali a accordé un entretien à l'agence Associated Press qui avait pour but de rassurer sur les aspects pratiques quant à l’organisation du Mondial 2022. Parmi les thèmes traités : l’épineuse question de la consommation d'alcool, l’accueil des supporters homosexuels ainsi que la problématique des ouvriers. Sur cette dernière question sujette à polémiques, il a répondu : « il y a beaucoup à faire et nous savons que nous devons prendre le problème à bras le corps. Mais nous sommes résolument déterminés à résoudre ce problème », en ajoutant : « ces mesures adoptées par le Qatar pourraient conduire à un changement dans tout le Golfe ». Pour ce qui est de l’alcool et des supporters homosexuels, il a assuré que « nous allons respecter toutes les règles et règlements de la FIFA tout en tenant compte de nos traditions. Nous ne voulons pas donner l’impression que nous ne nous soucions pas de nos traditions et de nos valeurs éthiques ».

C'est la première fois qu'un officiel qatari de haut rang s'exprime sur ces sujets controversés de la consommation d'alcool et de l'accueil des supporters homosexuels pour le Mondial 2022. 

L'émir du Qatar, Cheikh Tamim ben Hamad al-Thani a nommé mardi par décret un de ses demi-frères, cheikh Abdallah ben Hamad, comme vice-émir du pays. Ce dernier qui occupait jusqu’alors le poste de chef du cabinet de l'émir (le "diwane") était depuis juillet 2013 vice-président de la Qatar Investment Authority (QIA), le puissant fonds souverain de l’émirat. Cette nomination intervient alors que l'émir du Qatar n'a pas encore nommé de prince héritier depuis son accession au trône en juin 2013.

C'est la première fois dans l'histoire récente du pays qu'un poste de "vice-émir" est institué.

Le Premier ministre britannique, David Cameron, a salué la loi récemment adoptée par le Qatar pour contrer le financement du terrorisme lors d’un entretien avec le cheikh Tamim ben Hamad al-Thani à Londres. Le Premier ministre "a salué la législation récente pour empêcher le financement du terrorisme, dont il attend l'application rapide", a expliqué son porte-parole dans un communiqué. Cette loi, datant de mi-septembre, a pour but de contrôler les organisations caritatives impliquées dans des débats politiques ou qui envoient de l'argent à l'étranger ou en reçoivent, alors que Doha est régulièrement accusé de financer des groupes terroristes.

Le fonds souverain Qatar Investment Authority (QIA) et son partenaire américain Brookfield Property Partners comptent faire une nouvelle proposition pour mettre la main sur le nouveau quartier d'affaires londonien Canary Wharf, siège de nombreuses banques internationales, selon le Sunday Times.

La firme immobilière Songbird Estates, propriétaire majoritaire de Canary Wharf, a rejeté vendredi dernier, une offre initiale de 2,2 milliard de livres (2,8 milliards d'euros), jugée pas assez généreuse. "Cette proposition sous-évalue significativement Songbird et ne reflète pas la valeur inhérente de l'entreprise et ses actifs", a estimé David Pritchard, le président de Songbird.

Le fonds du Qatar possède déjà 28,6% de Songbird. Il s'était allié au groupe d'immobilier américain Brookfield Property Partners pour tenter d'acquérir la part majoritaire de la société.