Entretien avec un expatrié sur la vie dans les émirats du Golfe
Bonjour Badubai. On vous appellera comme ça car c’est votre pseudo sur Twitter dont vous êtes un utilisateur régulier et bien suivi (vous avez 5 000 followers). Vous êtes un jeune citoyen français d’origine "exotique" comme vous aimez l'affirmer non sans humour sur les réseaux sociaux. Né et scolarisé dans l’Hexagone, vous avez décidé il y a quelques années de vous expatrier en atterrissant dans différents pays du Golfe. Pouvez-vous d’abord nous présenter votre parcours ?
Effectivement, français, né et scolarisé toute ma vie en France. C'est après mes études supérieures que l'idée de m'expatrier m'est venue. J'ai vécu dans différents pays arabes. Que ce soit pour l'apprentissage de la langue arabe et des sciences religieuses, ou au niveau professionnel. C'est entre les Émirats Arabes Unis (Dubaï) et à Doha (Qatar) que je vis et travaille désormais essentiellement.
Entretien avec un expatrié sur la vie dans les émirats du Golfe
Bonjour Badubai. On vous appellera comme ça car c’est votre pseudo sur Twitter dont vous êtes un utilisateur régulier et bien suivi (vous avez 5 000 followers). Vous êtes un jeune citoyen français d’origine "exotique" comme vous aimez le dire non sans humour sur les réseaux sociaux. Né et scolarisé dans l’Hexagone, vous avez décidé il y a quelques années de vous expatrier en atterrissant dans différents pays du Golfe. Pouvez-vous d’abord nous présenter votre parcours ?
Effectivement, français, né et scolarisé toute ma vie en France. C'est après mes études supérieures que l'idée de m'expatrier m'est venue. J'ai vécu dans différents pays arabes. Que ce soit pour l'apprentissage de la langue arabe et des sciences religieuses, ou au niveau professionnel. C'est entre les Émirats Arabes Unis (Dubaï) et à Doha (Qatar) que je vis et travaille désormais essentiellement.
Israël ouvre sa première mission diplomatique aux Emirats arabes unis
Israël va ouvrir une représentation au siège de l'Agence internationale de l'énergie renouvelable (Irena) situé à Abou Dhabi et envoyer pour la première fois un diplomate dans le pays.
Cette information a été révélée par Haaretz vendredi 27 novembre et elle a largement été relayée par les médias du pays. D’après le quotidien de gauche, une mission diplomatique sera inaugurée dans la capitale des Emirats arabes unis dans les prochaines semaines.
Turquie : le Qatar se félicite des résultats, silence des "sionistes arabes" et déception en Israël
Les élections législatives turques qui se sont déroulées dimanche 1er novembre 2015 ont tourné au triomphe pour le parti AKP. La formation du Président Recep Tayyip Erdogan est arrivée en tête des suffrages en raflant la moitié des voix. Elle obtient également la majorité au Parlement avec 316 sièges sur 550.
C'est d'ailleurs le score le plus élevé jamais obtenu par le parti musulman-démocrate. Alors que les sondages prédisaient une élection serrée, l'AKP a rallié plus de 23 millions de bulletins lors d'un scrutin qui a été le théâtre d'une participation record puisque 87% des électeurs se sont déplacés. C'est donc un succès populaire indéniable et une confirmation de la large assise dont le président Recep Tayyip Erdogan et son Premier ministre Ahmet Davutoglu sont crédités auprès de la population. Rarement dans l’histoire des démocraties, un parti a pu régner avec autant d'assurance sur la scène politique nationale comme le fait l'AKP depuis 13 ans en Turquie.
Le Qatar abolit officiellement le système de la Kafala : une amélioration pour les ouvriers ?
L'émir du Qatar, cheikh Tamim ben Hamad al-Thani a approuvé mardi 27 octobre 2015 la loi n°21/2015 portant sur la modification des dispositions en matière du droit du travail des étrangers. Ce changement législatif vise à améliorer les conditions de résidence des travailleurs connues sous le nom de système de la « Kafala ».
La nouvelle a été annoncée mardi soir par l’Agence officielle du Qatar (QNA). Elle stipule que "Cheikh Tamim ben Hamad al-Thani a promulgué, mardi, la loi n° 21/2015 sur la réglementation de l'entrée et la sortie des expatriés et de leur résidence. Toutes les autorités concernées, chacune en fonction de leurs affectations, sont appelées à mettre en œuvre la loi qui sera applicable un an après la date de sa publication au journal officiel". Ce changement revêt une importance centrale puisqu’il clôt un processus de réformes engagé depuis plusieurs années.
Pourquoi les Emirats arabes unis sont qualifiés de "sionistes arabes"?
Depuis les révoltes arabes amorcées à la fin de l’année 2010, une campagne de diabolisation du Qatar est née au niveau international. Son but est de noircir l’image du pays qui a progressivement été dépeint dans le monde francophone comme un émirat rétrograde à la politique douteuse envers les mouvements extrémistes. Cette perception négative semble aussi être partagée dans le monde anglo-saxon. Loin d’être anodine, cette entreprise de dénigrement est en grande partie le résultat d’un lobbying intense de certains États, au premier rang desquels on trouve les Emirats Arabes Unis et Israël. C’est ce que révèle une minutieuse enquête du quotidien britannique The Dailymail qui fait état d’une campagne financée à coups de millions de dollars par le gouvernement émirati.
Depuis quelques années, pas un jour ne passe sans que ne sorte un dossier de presse, une émission ou un reportage sur le Qatar et ses zones d’ombre : soutien présumé aux groupes djihadistes, fonds pour les banlieues, rachat du PSG, corruption pour l’obtention du Mondial 2022, etc. Ce micro-État dérange, inquiète et interroge. Une partie des critiques lancées à son endroit est naturellement légitime (conditions de travail des ouvriers, libertés publiques en souffrance, etc) et il n’est évidemment pas question de les éluder. Mais une autre partie des griefs, parfois se drapant dans des considérations humanistes, sont le reflet d’agendas cachés ou d’intentions peu avouables. Cet article veut donc s’attacher à démêler le vrai du faux sur un sujet qui semble, pour beaucoup, marqué par une certaine opacité.
L'OCI vole au secours du Qatar pour le Mondial 2022
L'Organisation de la coopération islamique (OCI) se dit "inquiétée" des "campagnes tendancieuses des médias occidentaux ciblant" le Qatar et a réaffirmé son "soutien total au droit" de l'émirat d'organiser la Coupe du monde 2022, selon un communiqué publié jeudi 18 juin.
L’Organisation de la Coopération islamique, l’instance internationale musulmane la plus importante au monde a dénoncé "une campagne tendancieuse des médias occidentaux" qui vise un pays membre de l'organisation. L'organisation internationale qui regroupe 57 pays et dont le siège se trouve à Djeddah en Arabie Saoudite a exprimé son soutien à l’émirat dans un contexte tendu où le Qatar est la cible de pressions grandissantes pour que la FIFA lui retire le Mondial.
L'émir du Qatar en visite à Abou Dhabi
L’émir du Qatar, cheikh Tamim ben Hamad al-Thani entame une visite à Abou Dhabi lundi 15 juin, la première depuis la crise du retrait des ambassadeurs de Doha.
L'émir du Qatar, cheikh Tamim ben Hamad al-Thani accompagné d’une délégation est arrivé lundi à Abou Dhabi, capitale des Emirats arabes unis, selon un communiqué de l'agence de presse officielle qatarie (QNA). Le communiqué indique que cheikh Tamim a été reçu par Mohamed ben Zayed al-Nahyan prince héritier d'Abou Dhabi et vice-commandant des Forces armées. L’agence de presse officielle qatarie précise qu’il s’agit d’une "courte visite fraternelle" sans donner plus de détails sur la durée ou la nature de celle-ci.
L'émir du Qatar en visite surprise à Ankara
Jeudi 12 mars, l'émir du Qatar Cheikh Tamim ben Hamad al-Thani a effectué une visite surprise à Ankara. Il a rencontré le président turc, Recep Tayeb Erdogan. Cette visite s'inscrit dans le cadre d'une intensification des relations bilatérales.
Ces derniers mois, les visites entre les deux chefs d'Etat se sont produites à un rythme soutenu. En août dernier, l'émir du Qatar assistait à la célébration de la victoire de Recep Tayyip Erdogan lors du premier scrutin présidentiel au suffrage universel direct de la République turque. En septembre, Erdogan se déplaçait à Doha et réservait au Qatar sa première visite officielle dans un pays de la Ligue arabe. En décembre, c'était l'émir du Qatar qui retournait à Ankara. La visite du 12 mars vient donc clore une série de voyages qui démontre la force d'un lien stratégique qui semble se renforcer avec le temps.
L'émir du Qatar en visite à Riyad
L’émir du Qatar, cheikh Tamim ben Hamad ben Khalifa al-Thani a effectué une visite d'Etat en Arabie saoudite mardi 17 février. C’est le troisième leader du Golfe à se rendre à Riyad cette semaine après l'émir du Koweït et le prince héritier d'Abou Dhabi.
Le roi Salman ben Abdul Aziz d'Arabie saoudite a rencontré cheikh Tamim au palais royal de la capitale saoudienne, une entrevue au cours de laquelle ils ont discuté des relations bilatérales ainsi que les développements régionaux et internationaux.
Cette entrevue intervient après la visite, la semaine dernière,du second prince héritier d’Arabie saoudite, Mohammed bin Nayef ben Abdul Aziz à Doha. Cette visite à l’étranger était la première d’un représentant saoudien depuis l’arrivée au pouvoir du roi Salman ben Abdul Aziz le 23 janvier dernier. Elle semble indiquer une réelle volonté des nouvelles autorités de Riyad de se rapprocher de Doha et d'en faire un interlocuteur privilégié dans la scène du Golfe.