L’Egypte s’engage à rembourser un milliard de dollars au Qatar
Le directeur de la Banque centrale d'Egypte, Hisham Ramez, a annoncé jeudi 12 février que Le Caire remboursera un milliard de dollars à Doha en octobre prochain, ce montant est à ajouter aux 6 milliards de dollars déjà remboursés.
Un milliard de dollars est le montant restant dû au Qatar. En novembre dernier, l'Egypte avait remboursé un montant de 2,5 milliards de dollars faisant suite à une demande formelle de Doha.
Les relations entre Le Caire et Doha se sont détériorées suite au coup d’Etat fomenté par l'armée égyptienne qui a destitué l'ancien président Mohamed Morsi, démocratiquement élu.
Le Qatar avait alors exprimé son soutien aux Frères musulmans arrivés au pouvoir par les urnes, et avait versé une somme de 7 milliards de dollars sous forme de subvention et de dépôt au cours de l'année où Mohamed Morsi était au pouvoir.
#FreeAJStaff : Les journalistes d’Al Jazeera English libérés
Jeudi 12 février, un tribunal pénal égyptien a ordonné, lors d'un nouveau procès, la libération des deux journalistes d'Al Jazeera emprisonnés depuis 411 jours. La remise en liberté de l'un des deux prévenus, le Canadien Mohamed Fahmy a été obtenue en échange d'une caution de 29 000 euros. Ils devront néanmoins comparaître devant le tribunal le 23 février.
Un tribunal pénal égyptien chargé de rejuger les deux journalistes d'Al Jazeera English emprisonnés depuis 411 jours, a ordonné leur remise en liberté dans une affaire qui avait déclenché un tollé international. Ils avaient été condamnés, le 23 juin 2014, lors d’une parodie de procès à des peines de 7 à 10 ans de prison ferme pour « soutien au terrorisme », « diffusion de fausses informations », et « atteinte à la sécurité nationale ». La Cour de cassation avait annulé ces condamnations en janvier dernier et ordonné un nouveau procès, en précisant que la procédure initiale était marquée par des violations des droits de la défense. Une affaire qui avait sérieusement mis les autorités égyptiennes dans l'embarras.
Procès des journalistes d'Al Jazeera en Egypte : un nouveau jugement est prévu
Une audience en appel de la cour de Cassation égyptienne a annulé, jeudi 1er janvier 2015, les condamnations des trois journalistes d'Al Jazeera English jugés en juin 2014 pour « soutien au terrorisme », « diffusion de fausses informations » et « atteinte à la sécurité nationale ». La plus haute instance judiciaire d’Egypte a donc accepté le pourvoi en appel et a annoncé la tenue d’un nouveau procès.
Certes, un nouveau procès est prévu mais les trois journalistes resteront en prison. "Ils ne seront pas libérés avant de comparaître devant un nouveau tribunal, qui décidera de les relâcher ou non", a précisé l’un de leurs avocats, Mostafa Nagy. Plusieurs observateurs ont indiqué que ce procès en appel ne se tiendrait pas avant la fin de la nouvelle année même si les familles des journalistes espéraient une libération sous caution.
La Banque centrale d'Egypte rend 2,5 milliards de dollars au Qatar
Un responsable officiel de la Banque centrale égyptienne a déclaré que l'Egypte avait rendu au Qatar son prêt d'un montant de 2,5 milliards de dollars. Cette somme avait été affrêtée par le Qatar lors de l'arrivée au pouvoir du président élu Mohamed Morsi entre juin 2012 et juillet 2013.
Cette annonce a été faite au moment où le ministre qatari des Affaires étrangères Khaled Al Attiyah arrivait au Caire dans le cadre d'une réunion ministérielle de la Ligue arabe.
En froid depuis le putsch qui a destitué le président Mohamed Morsi, Le Caire et Doha ne semblent pas avoir repris le chemin d'une détente et ce, malgré l'accord de Riyad signé récemment. Le roi d'Arabie Saoudite avait notamment appelé Abdel Fattah al-Sissi pour lui suggérer de renouer des relations cordiales avec l'émirat. Ce renvoie du prêt qatari au moment où l'ancien président Hosni Moubarak a été blanchi de toute accusation par un tribunal du Caire semble donc infirmer le réchauffement des relations bilatérales.
Entretien avec Olivier Da Lage, rédacteur en chef à RFI, sur "l'accord de Riyad"
Une alliance entre les Emirats arabes unis et Israël contre le Qatar?
Pourquoi les Emirats arabes unis ont classé l’UOIF, Le secours islamique, La ligue des Musulmans de Belgique, l’Union mondiale des Oulémas et bien d’autres structures dans la liste des organisations "terroristes "?
La question a en effet de quoi surprendre. Si on comprend l’intégration des Talibans, de l’Etat islamique ou de Boko Haram dans cette liste, qu’est-ce que vient faire des organisations qui ont pignon sur rue en Occident?
Les Emirats arabes unis mettent l'UOIF et 85 autres mouvements dans la liste d'organisations terroristes
Dans le cadre de sa nouvelle loi luttant contre le terrorisme, le gouvernement des Emirats arabes unis vient de désigner 86 organisations considérées comme "terroristes". Cette liste comprend des structures aussi diverses que l'Etat islamique, Jabhat Al Nusra (filiale syrienne d'Al Qaïda), les Frères musulmans ou la Fédération des organisations islamiques en Europe ainsi que l'Union des organisations islamiques de France (UOIF).
Cette liste a de quoi surprendre. En effet, la différence est radicale entre des organisations qui sont établies en Europe depuis des décennies et dont l'essentiel du champ d'activité regroupe le travail communautaire, le champ de la citoyenneté ou la solidarité internationale (comme l'UOIF) et l'Etat islamique dont les pratiques sectaires et violentes ne sont plus à démontrer.
Pourquoi les Emirats, Bahreïn et l'Egypte boycottent les évènements sportifs au Qatar?
Ces derniers jours, les annonces sur le retrait de la participation de certains pays à des compétitions sportives organisées au Qatar se sont multipliées.
La semaine dernière, ce sont les Emirats arabes unis et le Bahreïn qui ont annoncé leur refus de participer au Mondial de Handball qui se tiendra à partir du 15 janvier 2015 au Qatar.
300 jours en prison en Egypte pour les journalistes d'Al Jazeera
Mohamed Fahmy, Peter Greste et Baher Mohamed, ces trois journalistes d’Al Jazeera English ont été condamnés lors d’une parodie de procès, le 23 juin 2014, à des peines de 7 à 10 ans de prison ferme pour "soutien au terrorisme" et "atteinte à la sécurité nationale". Ce vendredi 24 octobre marque leur 300è jour passé derrière les barreaux. A cette occasion, la rédaction de la chaîne a consacré un reportage de 300 secondes retraçant les dates clés de cette affaire allant de leur arrestation en passant par la sentence judiciaire jusqu’aux réactions internationales. Mais cette guerre ouverte contre les journalistes de la chaîne ne s’arrête pas là. Ahmed Mansour, le très célèbre journaliste d’Al Jazeera en langue arabe de nationalité égyptienne, a été condamné le 14 octobre dernier par contumace à une peine de 15 ans de prison pour avoir « torturé » un avocat sur la place Tahrir en 2011.
La famille du journaliste d’Al Jazeera Mohamed Fahmy crée un fonds pour financer les frais de justice
Ce journaliste égypto-canadien a été condamné par la justice égyptienne à sept ans de prison lors d’une parodie de procès prononcé le 23 juin dernier. Ce jugement a aussi condamné d’autres journalistes de la chaîne comme le correspondant australien Peter Greste (sept ans) et le producteur égyptien Baher Mohamed (dix ans). Arrêtés le 29 décembre 2013, les trois hommes ont été accusés d'avoir appuyé les Frères musulmans et d'avoir fabriqué des images pour miner la sécurité nationale de l'Égypte. Les journalistes ont nié ces accusations en affirmant qu'ils ne faisaient que leur travail. La famille de Mohamed Fahmy se mobilise activement afin de récolter des fonds pour couvrir les frais de justice.