Une première dans les pays du Golfe : le Qatar crée un statut de résident permanent pour certains expatriés
C’est une mini-révolution en matière de naturalisation qui vient d’avoir lieu dans l’émirat du Qatar. Alors qu’il est au cœur d’une grave crise diplomatique, le pays a décidé de créer un nouveau dispositif qui va permettre à des dizaines de milliers de personnes d’espérer bénéficier d’un statut de résidence plus avantageux.
Décidée en conseil des ministres mercredi 2 août dernier, la mesure a réjoui bon nombre d’étrangers vivant au Qatar depuis de longues années. L’émirat a en effet créé pour les non-nationaux « un statut de résident permanent assorti de certains privilèges pour trois catégories d'étrangers » selon une dépêche de l'agence de presse officielle QNA.
Le Qatar achète des navires militaires à l'Italie pour 5 milliards d'euros
Le Qatar a signé un nouveau contrat d'armement portant sur l'acquisition de navires de guerre avec l'Italie. Cette commande s'inscrit dans la volonté de renforcer les capacités militaires du pays dans le contexte tendu de la crise du Golfe.
L'accord porte sur la commande de quatre corvettes, un vaisseau amphibie et deux patrouilleurs de guerre. La somme totale en jeu est de 5 milliards d'euros, ce qui en fait l'un des accords en matière de coopération de défense les plus importants signés par Doha ces dernières années.
Le Qatar dépose plainte auprès de l'Organisation Mondiale du Commerce (OMC) contre les pays du blocus
L'émirat a déposé une plainte auprès de l’OMC contre l'Arabie saoudite, les Émirats arabes unis, Bahreïn et l'Égypte pour contester l'embargo dont il est victime depuis le 5 juin. Cette procédure s'inscrit dans la contre-attaque que Doha a décidé de mener pour faire valoir ses droits.
L'information a été annoncée lundi 31 juillet par le ministère qatari de l'Économie et du Commerce. Décidé à faire appel aux juridictions onusiennes, le Qatar a saisi l'organe de règlement des différends de l'OMC. En effet, le gouvernement de Doha "accuse les pays assiégeants de violation des lois et conventions fondamentales du commerce des biens et services et des aspects liés au commerce de la propriété intellectuelle".
A cause du blocus, les citoyens qataris sont privés de faire le Hadj cette année
C’est un nouvel acte dans la crise qui oppose le Qatar à ses voisins. Alors que la saison du grand pèlerinage arrive à grands pas, Doha accuse les autorités saoudiennes de multiplier les obstacles, rendant impossible l’accomplissement de ce pilier de l’islam par ses citoyens.
Depuis le 5 juin, le blocus drastique qu’infligent l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis, Bahreïn et l’Égypte se traduit par une rupture totale des relations diplomatiques et par une fermeture des frontières terrestres, aériennes et maritimes entre les différents pays. Comme l’ont assuré certains observateurs depuis le début de la crise, cette stratégie vise clairement à asphyxier le Qatar dans l’espoir de le faire plier et de le contraindre à rentrer dans le rang.
"Neymar est-il un enjeu stratégique pour le Qatar ?"
Le directeur de L'observatoire du Qatar a fait part au site internet "Ulyces.co" de ses réflexions au sujet du probable transfert de la star brésilienne Neymar au PSG. D'après lui, cette arrivée imminente s'inscrit dans un cadre plus large de la "diplomatie sportive" de l'émirat dans la perspective du Mondial 2022.
L'article est à lire à ce lien : http://www.ulyces.co/servan-le-janne/neymar-est-il-un-enjeu-strategique-pour-le-qatar/
Israël exige la fermeture d'Al Jazeera suite à sa couverture médiatique des événements d'Al-Aqsa
Dans une déclaration publique, le chef du gouvernement israélien a exprimé son vœu de fermer le bureau de la chaîne Al Jazeera à Jérusalem. Ce souhait est motivé par la couverture médiatique que la chaîne qatarie a consacré aux événements survenus ces derniers jours autour du troisième lieu saint de l'Islam.
Retour sur le colloque organisé au Sénat "La crise dans le Golfe persique : enjeux et conséquences sur les libertés"
La chaîne de télévision BDMTV et Le club diplomatique ont organisé jeudi 27 juillet au Sénat un colloque sur l'actuelle tension qui agite la région du Golfe. Intitulé "La crise dans le Golfe persique : enjeux et conséquences sur les libertés", l'évènement a rassemblé un panel de spécialistes et journalistes qui ont tenu à insister sur le respect des libertés fondamentales, en particulier le droit d'informer.
C'est dans la salle "Monnerville" que s'est tenue cette soirée de réflexion autour d'un des sujets les plus brûlants de l'actualité internationale. Deux tables rondes se sont succédées. La première a réuni quatre intervenants : Loic Tribot La SPIERE (délégué général du CEPS, Centre d'Etudes et de Prospective Stratégique), Anne GIUDICELLI (directrice de l'agence Terrorisc), Emmanuel DUPUY (président de l'IPSE Institut Prospective et Sécurité en Europe) ainsi que Nabil Ennasri, directeur de L'observatoire du Qatar.
Sur la stratégie du PSG et la probable arrivée de Neymar, entretien avec "2022, le magazine du football arabe"
Directeur de L'observatoire du Qatar, Nabil Ennasri est reconnu comme étant l'un des meilleurs spécialistes de ce pays du Golfe. Pour 2022mag.com, le chercheur en géopolitique analyse les conséquences du blocus décidé par les voisins de Doha sur la diplomatie sportive de l'Etat gazier.
Vous relayez que ces derniers jours, plusieurs Etats qui ont mis au ban le Qatar dans ce qu’on appelle « la crise du Golfe » ont fait pression sur la FIFA pour retirer aux Qataris l’organisation de la coupe du monde 2022. De quelle manière ont-ils agi?
Il faut d’abord mentionner que cette démarche de mise au ban s’inscrit dans le cadre plus large de la lutte d’influence qui se joue au sein de la région du Golfe. Déterminés à faire plier le Qatar, les pays du blocus (Arabie saoudite, Emirats arabes unis, Bahrein et Egypte) ont mobilisé tout un ensemble de leviers pour contraindre Doha à une reddition.
Pourquoi les Emirats arabes unis souhaitent financer le Front National ?
C’est un livre qui vient de paraître et qui fait des révélations fracassantes. En étayant sa démonstration de nombreuses preuves, l’ouvrage "Marine est au courant de tout..." sorti il y a quelques semaines en librairie, détaille comment les Emirats arabes unis ont approché Marine Le Pen pour lui proposer des financements. Le but de l’opération de séduction ? Faire du Front National, dont Abou Dhabi espérait la victoire aux dernières élections, un allié de poids dans la confrontation qu’il mène contre le Qatar. Focus.
Marine Turchi et Mathias Destal sont deux journalistes qui couvrent l’actualité du Front National (FN) depuis plusieurs années. Leur ouvrage qui vient de sortir en librairie fait partie des contributions qui apportent d'utiles éclairages sur les dysfonctionnements des partis politiques français, en particulier du Front National. On y apprend beaucoup sur l’histoire du mouvement d’extrême-droite, sur ses réseaux patiemment tissés ou les ressorts de la bisbille qui oppose le fondateur du mouvement à sa fille. Avec une précision qui sied aux journalistes d’investigation, l’essai livre l’envers du décor d’un parti qui n’a eu de cesse de vouloir faire le ménage dans la vie politique alors qu’il est au centre d’une nébuleuse d’acteurs, d’intérêts et de convoitises qui n’a rien à envier à ce qui se trame parfois dans les autres partis de gouvernement.
Erdogan : "Le monde musulman n'a pas besoin de nouvelles divisions et la crise du Golfe ne profite à personne."
Le président turc a entamé dimanche 23 juillet une tournée dans plusieurs pays du Golfe dans le but de mettre un terme à la crise qui clive les pays de la région depuis 5 juin.
Annoncé à la mi-juillet, ce déplacement doit permettre au chef d'État turc de rencontrer les principaux protagonistes du conflit. Son séjour débutera par l'Arabie saoudite puis il se rendra au Koweït avant de finir par l'étape du Qatar.